A la UneRevue de presse des Amériques

A la Une: Super Tuesday aux Etats-Unis

Mardi 5 juin 2018, des primaires ont eu lieu dans huit États, dans la perspective des élections de mi-mandat de novembre prochain. Un État a particulièrement focalisé l’attention : la Californie. Nouveau système électoral et pléthore de candidats, de quoi donner des sueurs froides aux démocrates qui tentent de reconquérir au moins partiellement le Congrès cet automne. Tous les résultats ne sont pas encore connus en Californie, où les démocrates ont – selon le site d’information Mother Jones – des chances de conserver le poste du gouverneur et de sauver le siège de sénateur.

L’enjeu pour les démocrates, en Californie, d’après le New York Times, c’est de conserver un État important qui sert de poche de résistance aux politiques du gouvernement Trump.

Mais les républicains pourraient dominer le scrutin de novembre, selon USA Today. Les primaires dans les huit États montrent que la loyauté envers le président paie chez les conservateurs. Il n’y a plus de doute, écrit USA Today, le GOP, le Grand Old Party est bel et bien devenu le parti de Donald Trump.

Les femmes gagnantes de ces primaires

C’est ce qu’écrit USA Today. Pour la première fois, on pourrait avoir une députée amérindienne à la Chambre des représentants, selon le site The Daily Beast. Et dans le Dakota du Sud, une femme pourrait occuper le poste du gouverneur, ce qui serait une première aux États-Unis.

La brutalité de la « dictature » Ortega

L’Organisation des États américains a adopté un texte qui condamne les violences au Nicaragua, mais sans tenir le gouvernement de Daniel Ortega pour responsable de la répression des manifestants. Une répression qui a fait 128 morts selon le journal El Nuevo Diario. 128 morts en 49 jours, c’est beaucoup plus que le nombre de victimes au Venezuela l’année dernière. Les manifestations anti-gouvernementales avaient coûté la vie à 112 personnes.

Amnesty International a qualifié la déclaration de l’OEA sur le Nicaragua de « honteuse et irresponsable ». C’est à lire dans le journal Hoy. Le journal explique que la déclaration est issue d’un accord entre les délégations américaines et nicaraguayennes. La presse d’opposition elle ne cesse ne condamner la brutalité du président Daniel Ortega. « La dictature de Ortega poursuit la répression sans pitié », écrit le journal La Prensa. Le quotidien El Nuevo Diario  dénonce pour sa part des actes d’assassinats ciblés et des exécutions sommaires, des crimes commis selon le journal par des milices. « Des milices à moto et en camionnettes qui sèment la terreur à Managua et dans d’autres villes ».

Un G7 marqué par des divergences

G7 s’ouvre demain vendredi 7 juin 2018 à Québec. Un sommet marqué par des divergences profondes sur le commerce international. Selon le journal La Presse, les délégations tentent de trouver un consensus qui pourrait être présenté lors du communiqué final. « L’approche du Canada est de faciliter les consensus, mais en même temps, rien ne sert de jouer à l’autruche », estime La Presse. « Le commerce international s’imposera comme une ligne de rupture entre les dirigeants. L’enjeu isolera le président des États-Unis, Donald Trump, qui sera entouré à la table d’homologues qu’il a décidé de frapper de tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium. »

Bill Clinton, ancien président et nouveau romancier

Bill Clinton vient de sortir son premier roman. « Le président a disparu », c’est son titre en français (paru aux éditions Lattès). Un livre co-écrit avec le romancier James Patterson et qui est selon le journal canadien Le Devoir déjà en tête des ventes sur Amazon. Le pitch ? Rien de plus américain : un président fictif Jonathan Duncan, malade et confronté à une procédure de destitution doit sauver le monde d’un terroriste qui menace de paralyser le pays à l’aide d’un virus informatique. Commentaire du Devoir : ce personnage, le président fictif, est bien plus intéressant que le polar lui-même.


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