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DIRECT. Affaire Benalla : le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb auditionné lundi matin à l’Assemblée

Emmanuel Macron, alors candidat à l’élection présidentielle, et Alexandre Benalla, en charge de sa sécurité pendant la campagne, le 26 avril 2017 à l’extérieur de l’usine Whirlpool d’Amiens (Somme).  (ERIC FEFERBERG / POOL / AFP)

Ce qu’il faut savoir

Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, est auditionné à l’Assemblée nationale lundi 23 juillet, à 10 heures, où il devra répondre à de nombreuses interrogations sur l’affaire Alexandre Benalla. Ce collaborateur d’Emmanuel Macron a été licencié vendredi et mis en examen dimanche, après avoir été identifié en train de frapper des manifestants, lors d’un rassemblement le 1er mai, à Paris. « Beaucoup de questions devront être posées, beaucoup de réponses devront être trouvées » lors de cette audition du ministre, a prévenu le corapporteur de la commission d’enquête sur l’affaire, le député LR Guillaume Larrivé. Suivez notre direct. 

Le préfet de police également auditionné lundi. Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, sera également auditionné à l’Assemblée nationale lundi, à 14 heures. Gérard Collomb se rendra, quant à lui, devant la commission d’enquête du Sénat mardi. Celle-ci pourrait entendre mercredi Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du chef de l’Etat ayant décidé de la mise à pied d’Alexandre Benalla, d’après plusieurs sources parlementaires. 

Alexandre Benalla et quatre autres personnes mis en examen. L’ancien chargé de mission à l’Elysée a été mis en examen dimanche, pour « violences en réunion n’ayant pas entraîné d’Incapacité », « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique », « port public et sans droit d’insignes réglementés », « recel de détournement d’images issues de la vidéo protection » et « recel de violation du secret professionnel ». Vincent Crase, à ses côtés le 1er mai, est également mis en examen pour  « violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité », « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » et port prohibé d’arme de catégorie B. Les trois policiers soupçonnés d’avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla sont aussi mis en examen, notamment pour « violation du secret professionnel ». Ils sont tous les cinq placés sous contrôle judiciaire. 

Emmanuel Macron évoque un comportement « inacceptable »Selon l’un des proches du chef de l’Etat à l’Elysée, le président « parlera » sur cette affaire « quand il le jugera utile ». Il a néanmoins jugé le comportement de son ex-collaborateur « inacceptable » et a promis qu’il n’y aurait « pas d’impunité ». « Actuellement, le président fait pleine et entière confiance à l’enquête. Il a demandé au secrétaire général de l’Elysée de réorganiser l’ensemble des services de l’Elysée pour éviter de futurs dysfonctionnements », a ajouté ce proche d’Emmanuel Macron. 

L’Assemblée paralysée. L’affaire Benalla a plongé l’exécutif dans une crise politique inédite depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Au Palais Bourbon, l’examen du projet de révision constitutionnelle a été suspendu jusqu’à nouvel ordre dimanche matin. 


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