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“Arrête de filmer, c’est un viol” : ce que l’on sait de la vidéo d’un viol diffusée sur Snapchat

Lundi soir, par un tweet, la police nationale informe qu’une enquête est ouverte après la diffusion sur des réseaux sociaux, notamment Snapchat, de vidéos montrant « des actes sexuels non consentis ». Les autorités appellent à cesser de partager ou de diffuser ces vidéos. 
 

« Arrête de filmer, c’est un viol »

Une journaliste de France 3 a eu accès à ces vidéos et la seule description de la bande son fait froid dans le dos. On y entend la victime crier pour échapper à ses agresseurs et à plusieurs reprises les hommes présents s’écrient : « Arrête de filmer, c’est un viol (…) c’est un viol, c’est un viol ».  Des propos qui ne laissent aucun doute sur le fait que les auteurs avaient conscience de ce qu’ils faisaient. 

« Laissez-moi seul, il faut que je lui règle son compte », dit à un moment l’un des agresseurs. « Les gars, chacun son tour ! » lui répond un autre protagoniste. 
 

Un acte commis dimanche soir à Toulouse ?

Le parquet de Toulouse ne souhaitait pas mardi matin communiquer sur ce sujet pour ne pas entraver l’enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse Saint-Michel et aux gendarmes de Balma, en banlieue toulousaine. 

Selon nos confrères de France Bleu Occitanie, le viol aurait été commis dimanche soir « peut-être aux abords d’une boîte de nuit toulousaine ». Selon nos informations, la scène se serait déroulée près d’une discothèque située à Balma, dans la proche banlieue de Toulouse. 
 

Publiées sur Snapchat et relayées sur Twitter

Ces vidéos auraient été mises en ligne sur le réseau Snapchat et relayées ensuite par un internaute sur Twitter. L’homme en question explique dans une vidéo avoir voulu dénoncer les agissements de ceux que l’on voit sur la vidéo incriminée : 4 jeunes hommes violant une jeune fille, visiblement très alcoolisée. Ce que la police a prudemment nommé « des actes sexuels non-consentis »
 

4 hommes dénoncés sur les réseaux sociaux

A la suite de ces diverses publications, l’affaire a suscité de très nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. A l’exception d’une curiosité, que l’on qualifiera simplement de très malsaine, pour certains, citons par exemple ces photos qui circulent sur les réseaux sociaux où l’on voit 4 jeunes hommes désignés par les internautes comme les auteurs de ce viol.

Rappelons qu’à ce stade, l’enquête ne fait que commencer et que les gendarmes doivent déjà, dans un premier temps, confirmer que la vidéo a bien été prise à Toulouse, qu’elle est récente et évidemment d’identifier la victime et les auteurs.
 

Les signalements sur la plateforme Pharos 

En tout cas, cette affaire révèle que le signalement par les internautes eux-mêmes de contenus illicites ou suspects fonctionne, permettant d’une part de bloquer des vidéos qui sont choquantes et d’autres part de lancer des enquêtes pour en retrouver les auteurs ou acteurs, les juger et les condamner. La plateforme Pharos (Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements) est accessible à tous. 
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