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Donald Trump prêt à célébrer l’élection de Kavanaugh à la Cour suprême

C’est l’épilogue d’un feuilleton qui a passionné – et divisé – l’Amérique ces dernières semaines. Alors que le juge Brett Kavanaugh a fait l’objet ces cinq derniers jours d’une enquête du FBI sur des accusations d’agressions sexuelles portées par trois femmes, une courte majorité de sénateurs a finalement retenu les imprécisions des accusatrices et devrait, sauf coup de théâtre, voter en sa faveur.

Les républicains en général, et le président Donald Trump en particulier, s’apprêtent ainsi à remporter une victoire capitale. Car la Cour suprême est la plus haute instance juridique chargée de trancher sur des grands débats de société, comme le droit à l’avortement, l’Obamacare ou encore le mariage homosexuel. Ses décisions sont sans appel possible et les juges sont nommés à vie par le président en exercice, rappelle notre correspondante à New York Marie Bourreau.

On comprend donc mieux tout l’enjeu pour Donald Trump de voir son candidat conservateur Brett Kavanaugh accéder à cette fonction. Agé de 53 ans, il devrait siéger pendant plusieurs décennies et faire dériver la Cour vers des positions beaucoup plus conservatrices.

Des signaux tous au vert pour Donald Trump

Alors que ses détracteurs ne lui prédisaient que des échecs, tout paraît donc aller pour le mieux pour le 45e président des Etats-Unis. Car cette victoire intervient cinq jours après la signature d’un nouvel accord de libre-échange avec le Mexique et le Canada, l’une de ses principales promesses de campagne, alors que cela semblait impossible. Sans compter un taux de chômage qui n’a jamais été aussi bas depuis 1969 (3,7%) et une Bourse de New York qui n’en finit plus de battre des records.

A un mois des élections de mi-mandat, les fameuses midterms qui sanctionnent traditionnellement l’administration en place, les indicateurs semblent au vert pour Donald Trump. Confiant dans le fait que sa base électorale ne le lâchera pas, il rêve même de renforcer la présence des républicains dans les deux chambres du Congrès. Une hypothèse qui paraissait impossible il y a encore quelques mois, mais que le président, fort de ses derniers succès, peut désormais envisager sérieusement.

Face à ce rouleau compresseur, le parti démocrate patine. Sans ligne directrice, sans véritable leader, il semble incapable de renverser une tendance qui se confirme de jour en jour.


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