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Rouen : 800 personnes rassemblées contre l’homophobie après une agression

L’agression homophobe avait provoqué un vive émoi, en Normandie et dans le reste de la France. Samedi 3 novembre 2018, environ 800 personnes se sont rassemblées sur le pont Pierre Corneille pour dire « non à la haine », à l’homophobie et aux discriminations.
   

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Discours et chaîne humaine

La manifestation, à l’initiative de l’inter-LGBT, a duré environ une heure. Les responsables associatifs ont d’abord pris la parole, vers 14 heures 30, notamment pour réclamer plus de sécurité et de moyens dans la lutte contre l’homophobie. 

Benjamin Duval, représentant de Gay’t Normande, a lu une lettre de « Romain », le trentenaire victime du violent guet-apens homophobe dans la nuit du 24 au 25 octobre, à Rouen. Ce dernier n’a pas souhaité être présent au rassemblement mais l’a suivi en direct sur les réseaux sociaux. Dans la lettre, il remercie notamment toutes les personnes qui lui ont témoigné leur soutien.
 

Romain ne veut pas devenir un symbole ou un étendard. Il veut juste avancer dans sa vie, a précisé Benjamin Duval

  Aline Cottineau, co-déléguée de SOS Homophobie délégation Normandie (gauche) et Benjamin Duval, représentant de l'association Gay'T Normande (centre) / © Emilie Leconte / France 3 Normandie

Aline Cottineau, co-déléguée de SOS Homophobie délégation Normandie (gauche) et Benjamin Duval, représentant de l'association Gay'T Normande (centre) / © Emilie Leconte / France 3 Normandie

Aline Cottineau, co-déléguée de SOS Homophobie délégation Normandie (gauche) et Benjamin Duval, représentant de l’association Gay’T Normande (centre) / © Emilie Leconte / France 3 Normandie Vers 15 heures, les participants ont formé dans le calme une chaîne humaine tout le long du pont Corneille pour « défendre le bien vivre-ensemble, condamner et résister contre les haines, les violences et les discriminations », selon le mot d’ordre donné par les associations. 

Reportage : Emilie Leconte et Emilie Denis

Plus d’une semaine après les faits, l’enquête est toujours en cours pour agression homophobe, séquestration et extorsion.
 

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