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Héritage de Johnny Hallyday : la justice ordonne le gel de 37,5% des royalties versées par les maisons de disque

Cette part correspond à ce qui revient aux deux aînés du chanteur, Laura Smet et David Hallyday, opposés à Laeticia Hallyday dans une bataille judiciaire.

La justice ordonne le gel de 37,5% des royalties issues des albums de Johnny Hallyday, ce qui correspond à la part des deux aînés du chanteur, Laura Smet et David Hallyday, selon les informations recueillies par franceinfo mardi 18 décembre. Ces derniers assignaient en référé trois maisons de disques, Universal, Warner et Sony, et réclamaient le gel de 75% des royalties liées aux albums du chanteur. Selon le testament américain de Johnny Hallyday, les royalties devaient revenir à sa veuve Laeticia Hallyday.

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L’album posthume de Johnny, Mon pays c’est l’amour s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires et est désormais double disque de diamant. Johnny Hallyday avait établi son record personnel en 1999 avec l’album Sang pour sang, enregistré avec son fils David et vendu à plus de deux millions d’exemplaires.

En avril dernier, la justice avait tranché une première fois en faveur de David et Laura. Le tribunal de grande instance de Nanterre avait ordonné le gel des biens de Johnny Hallyday dans le cadre du conflit qui les oppose à Laeticia Hallyday.

Laeticia Hallyday ne peut ainsi pas vendre les résidences de Marne-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et de Saint-Barthélemy. Le tribunal interdit à la femme du rockeur de « vendre ou disposer des biens immobiliers détenus directement ou indirectement » par Johnny Hallyday. Seule la résidence de Los Angeles dans laquelle Laeticia déclare vivre avec les deux enfants adoptés par le couple n’est pas concernée pour ne pas la « priver de la faculté de disposer de la résidence dans laquelle elle déclare vivre actuellement avec ses filles », avait précisé le tribunal.

Par ailleurs, les droits liés à l’exploitation et à la rémunération de l’œuvre de Johnny Hallyday étaient également « mis sous séquestre ». C’est le cas des droits d’auteurs, des droits à rémunération pour copie privée et des revenus tirés de l’exploitation des droits voisins.

La décision de justice avait précisé que le patrimoine immobilier et les droits d’exploitation resteraient gelés, tant qu’il n’y aurait pas d' »accord » entre les parties ou une nouvelle décision de justice « pour lever le séquestre ».


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