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Charles III : moins iconique qu’Elizabeth II mais figure incontournable de la pop culture

Côté représentations populaires, il est clair que Charles III, qui vient d’hériter de la couronne à 73 ans, après la mort d’Elizabeth II, n’a jamais eu l’envergure de sa royale génitrice.

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Tout juste a-t-il eu droit à un demi-couplet dans The Queen Is Dead, des Smiths, leur chef d’œuvre de 1986. « Charles, ne désires-tu jamais apparaître à la Une du ‘Daily Mail’ vêtu du voile de mariée de ta mère ? », s’interroge alors le sarcastique Morrissey.

En matière de musique, le nouveau roi d’Angleterre ne jure que par le classique, ou par son idole et amie Barbra Streisand. Il y a quelques mois, il avait confessé écouter Diana Ross ou Miriam Makeba lorsqu’il avait envie de danser, lui qu’on imagine très mal en oiseau de nuit avide des pistes de danse.

Et c’est justement ce trait de caractère, le flegme, qui a souvent été souligné dans la personnalité du nouveau roi. Au mieux. Car si le prince est un amateur d’art et de théâtre très cultivé, la pop culture en a souvent fait un benêt toujours fourré dans les royales jupes de sa mère. Les Simpsons ne l’ont pas raté.  

Tandis que chez nous, les défunts Guignols de l’Info le représentaient pourvu d’une paire d’oreilles démesurées, à peine capable de s’exprimer. Avec, dans la même émission, un supplément caustique apporté par le duo formé par Antoine De Caunes et José Garcia.

Sans parler des gaffes que le prince Charles a cumulé dans la vraie vie et qui ont donné l’image d’un personnage peu glorieux, otage des décisions de sa famille, son côté le plus obscur. Car si, souvent, le prince Charles est raillé de façon plutôt légère, comme dans l’éphémère série animée, signée HBO, The Prince, de nombreux livres, ou des enquêtes, révèlent ses démons, son infidélité, sa rudesse à l’égard d’une femme dont il ne voulait pas, Diana.

Et en la matière, même si la série s’écarte largement de la vérité historique, Netflix et The Crown ont façonné une image plus délicate à assumer. En miroir, c’est l’image d’un homme qui s’est battu pour la seule femme qu’il ait jamais aimée, Camilla Parker-Bowles, qui transparaît au final. Même à travers ses représentations dans la pop culture, l’homme reste mystérieux, souverain sur le tard, avec une image en clair-obscur.


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