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Suède : la droite et l’extrême droite aux portes du pouvoir après des élections ultraserrées

Les blocs de gauche et de droite sont arrivés au coude-à-coude. Les résultats définitifs sont attendus mercredi.

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France Télévisions

Publié le 12/09/2022 06:26

Temps de lecture : 1 min.

Qui gouvernera la Suède ? Le pays entame lundi 12 septembre une attente de trois jours pour désigner le camp vainqueur de ses élections législatives archiserrées, avec la droite et l’extrême droite en position de conquérir ensemble le pouvoir. Abonné à des crises politiques à répétition ces dernières années, le pays nordique se retrouve à nouveau dans une phase d’incertitudes pour former un gouvernement, avec une majorité qui s’annonce encore très étriquée.

Au terme d’une soirée de résultats rocambolesque, l’autorité électorale du pays scandinave a prévenu que le verdict final du scrutin devrait attendre mercredi, tant les scores sont serrés. Selon les résultats partiels portant sur près de 95% des bureaux de vote, le bloc mené par le leader du parti conservateur des Modérés Ulf Kristersson emporterait une majorité absolue de 175 à 176 sièges, contre 173 à 174 sièges pour le bloc de gauche de la Première ministre sortante sociale-démocrate Magdalena Andersson.

Si ces scores se confirmaient, la gauche quitterait le pouvoir après huit ans aux manettes. Le grand vainqueur de la soirée est le parti nationaliste anti-immigration des Démocrates de Suède (SD) dirigé par Jimmie Akesson. Avec un score provisoire de 20,7%, il signe un nouveau record et devient le premier parti des droites mais aussi le deuxième parti de Suède.

Alors que les sondages sortie des urnes et les premiers résultats préliminaires suggéraient une victoire de justesse de la gauche en début de soirée, les droites sont passées devant au fur et à mesure des dépouillements et semblent désormais en passe de l’emporter.

Sur la base des voix dépouillées jusqu’au milieu de la nuit, le bloc de droite (SD, Modérés, chrétiens-démocrates et libéraux) obtiendrait 49,8% des suffrages. Le bloc de gauche (sociaux-démocrates, parti de Gauche, Verts et parti du Centre) réunirait 48,8%. Soit environ 60.000 voix seulement de retard, pour un corps électoral de 7,8 millions de personnes.


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