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Coupe du monde 2022 : Amnesty international « n’appelle pas au boycott » et « négocie avec la Fifa un programme d’indemnisation des violations des droits »

À l’approche de la Coupe du monde 2022, des voix s’élèvent pour appeler au boycott de cet évènement sportif. Le Qatar est notamment accusé de ne pas avoir respecté les droits humains des travailleurs qui ont participé à la construction des stades.

Article rédigé par

Radio France

Publié le 14/09/2022 21:35

Temps de lecture : 1 min.

« Amnesty n’appelle pas au boycott », a annoncé mercredi 14 septembre Lola Schulmann, chargée de plaidoyer Amnesty International France, alors que la Coupe du monde de football se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre.

Des voix s’élèvent depuis plusieurs semaines pour appeler au boycott de cet évènement sportif, accusé notamment de ne pas respecter les droits humains des travailleurs. L’ex-international français Éric Cantona a pris la décision de ne regarder aucun match et a invité les joueurs à ne pas s’y rendre. Le Quotidien de la Réunion a également annoncé qu’il ne couvrirait pas l’événement.

« L’important, c’est de faire changer la situation des travailleurs migrants et de faire en sorte que leurs droits soient respectés. »

Lola Schulmann, Amnesty international France

à franceinfo

« Nous sommes en train de négocier avec la Fifa pour qu’un programme d’indemnisation des violations des droits, qu’il y a eu depuis 2010, voit le jour », a expliqué la chargée de plaidoyer. 

Dans le même temps, l’association prône d’autres modes d’action pour dénoncer cet événement : elle a distribué un documentaire dénonçant les dessous du Mondial et a publié sur son site une pétition dans laquelle elle demande à la FFF de « prendre la parole publiquement sur la question des droits humains », a précisé la chargée de plaidoyer.


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