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Les actionnaires de Twitter votent en faveur du projet de rachat, en suspens, de Musk

Les actionnaires du réseau social ont approuvé à 98,6% le projet de rachat de la plateforme par Elon Musk, que ce dernier a retiré unilatéralement cet été.

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France Télévisions

Publié le 14/09/2022 06:31

Temps de lecture : 1 min.

Ils sont toujours pour. Les actionnaires de Twitter ont approuvé, mardi 13 septembre, l’accord de rachat de la plateforme par Elon Musk. Le vote, à 98,6% en faveur de la transaction, consolide la position du réseau social à un mois de l’ouverture du procès qu’il a lancé contre Musk pour le forcer à honorer son engagement. Début juillet, le patron de Tesla et SpaceX avait mis fin unilatéralement au contrat signé fin avril pour l’acquisition de Twitter à 54,20 dollars l’action, soit une valorisation de 44 milliards de dollars.

Mais ce scrutin représente une maigre consolation pour l’oiseau bleu décrié en public par un ancien haut responsable. Peiter Zatko, l’ex-chef de la sécurité de Twitter licencié en janvier, a détaillé mardi son rapport remis aux autorités américaines sur des graves failles de sécurité. « La direction de Twitter trompe les élus, les régulateurs et même son propre conseil d’administration », a-t-il déclaré d’emblée aux sénateurs de la commission judiciaire.

« Peu importe qui a les clefs si vous n’avez pas de serrures aux portes »

« Ils ne savent pas ce qu’ils ont comme données, où elles sont, d’où elles viennent et donc, évidemment, ils ne peuvent pas les protéger », a affirmé l’expert plus connu sous son pseudonyme, Mudge. « Les employés ont trop d’accès (…) peu importe qui a les clefs si vous n’avez pas de serrures aux portes », a-t-il relevé.

Fin août, la révélation par la presse du rapport du lanceur d’alerte, très respecté dans le milieu de la cybersécurité, avait fait l’effet d’une bombe. Twitter a rejeté ces accusations comme infondées, mais elles sont tombées à pic pour Elon Musk. Celui qui voulait un temps faire de la plateforme une place publique « essentielle à la démocratie », estime que la société basée à San Francisco lui a menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams parmi ses utilisateurs. Elle dépasserait à son avis largement les 5% estimés par la direction de Twitter.


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