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Funérailles d’Elizabeth II : l’encrier qui dérange, le stylo qui fuit… On vous résume les premiers couacs du règne de Charles III

Tout au long de son règne, Elizabeth II avait une devise : « Never explain, never complain ». En français, « ne jamais se justifier, ne jamais se plaindre ». Avec son fils, le roi Charles III, les choses semblent moins évidentes. Moins d’une semaine après son accession au trône, le nouveau monarque a en effet déjà laissé transparaître plusieurs fois des signes d’agacement, voire de colère. Souvent pour des choses futiles, comme mardi 13 septembre, lorsqu’il a perdu patience devant un stylo qui avait le malheur de fuir… Franceinfo rembobine ces séquences.

Il exige qu’on débarrasse son bureau

Samedi 10 septembre, au moment de la signature de sa prestation de serment au palais Saint-James de Londres, le nouveau roi s’agace de la présence sur le bureau d’un encrier et d’une boîte à stylos. Sur les images, on le voit ainsi secouer frénétiquement sa main pour qu’un assistant retire les objets de sa vue.

lI s’agace contre un stylo qui fuit

Trois jours plus tard, mardi 13 septembre, Charles III apparaît de nouveau énervé lors de son passage en Irlande du Nord. En cause cette fois, un stylo qui fuit. Alors qu’il s’apprête à signer le livre d’or à Hillsborough Castle, près de Belfast, il bondit de son fauteuil en voyant l’encre lui couler sur la main. « Oh mon Dieu, je ne supporte pas ces satanés trucs« , peste-t-il devant les caméras. « Regarde, il fuit de partout », commente son épouse, la reine consort Camilla, tandis que le roi s’essuie avec un mouchoir.

Il envisagerait de licencier son ancien staff princier

Déjà attristés par la mort d’Elizabeth II, les employés de Clarence House, la demeure de l’ex-prince devenu roi, pourraient aussi perdre leur travail. Selon The Guardian (lien en anglais), une centaine d’entre eux ont reçu une lettre de licenciement. « Les secrétaires privés de Charles, son bureau des finances, son équipe de communication et le personnel de maison ont reçu une lettre de Sir Clive Alderton, le principal conseiller du roi, leur annonçant que des changements allaient avoir lieu, pouvant conduire pour certains à un licenciement », écrit le journal. Il est précisé dans ce courrier que certains postes ne sont « plus nécessaires ».

Le document mentionne que ces licenciements n’interviendront pas avant trois mois et que les indemnités seront « améliorées« . Cela n’empêche pas le syndicat des services publics d’évoquer une annonce « sans cœur », en pleine période de deuil national. D’après un membre du personnel cité par le Guardian, tout le monde est absolument furieux, y compris les secrétaires privés et l’équipe de direction. Tout le personnel a travaillé tard tous les soirs depuis jeudi, pour être confronté à cela. Les gens étaient visiblement secoués par cette nouvelle. »

lI a des petites manies

Charles III semble avoir des exigences bien précises. Son pyjama doit être repassé chaque matin, tout comme ses lacets avant qu’il n’enfile ses chaussures, rapporte le New York Post (lien en anglais). Ce n’est pas tout : la lunette de ses WC doit être transportée lors de chacun de ses déplacements, tout comme « ses meubles, son lit et des photos ». Quant au papier toilette, c’est la marque Kleenex Velvet, sinon rien. Le quotidien américain, qui s’est amusé à compiler les petites manies du nouveau monarque, nous apprend qu’il demande à ses valets de lui étaler chaque matin « un pouce de dentifrice sur sa brosse à dents », soit 2,54 cm.

A Clarence House, où Charles vivait avec Camilla depuis 2003, son personnel lui avait trouvé un surnom : le « pampered prince ». Comprendre : le « prince choyé ».


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