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Eolien offshore : pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, « il faut que le rythme s’accélère », estime le syndicat France Énergie Éolienne

Face à la crise énergétique, Emmanuel Macron veut accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Le chef de l’Etat, qui va inaugurer le premier parc éolien en mer à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) jeudi 22 septembre, souhaite créer une quinzaine de parcs éoliens offshores à l’horizon 2035 et de 50 parcs à l’horizon 2050. Pour atteindre ces objectifs, « il faut que le rythme s’accélère », estime sur franceinfo Michel Gioria, délégué général du syndicat France Énergie Éolienne (FEE). 

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Le parc de Saint-Nazaire devrait tourner à plein régime d’ici la fin de l’année et affichera alors une puissance de 480 mégawatts (MW) capable d’alimenter 700 000 personnes.

Lancé en 2011, par Nicolas Sarkozy, « il a fallu 11 ans pour que le parc éolien de Saint-Nazaire soit inauguré » par Emmanuel Macron, précise Michel Gioria. « C’est le début d’une longue série puisque l’année prochaine on va inaugurer Saint-Brieuc, Fécamp, Courseulles-sur-Mer en 2024-2025, Dunkerque en 2026-2027. »

Pour le délégué général du syndicat France Énergie Éolienne, « Il faut doubler le rythme auquel on développe les énergies renouvelables en France. Actuellement, on autorise un gigawatt par an, mais il va falloir à partir de 2025 doubler ce rythme-là et passer à 2 gigawatts par an et à partir de 2028 passer à 2,5 gigawatts par an ».

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Pour cela, poursuit-il, il faut que la France « planifie » et « construise avec l’ensemble des acteurs du monde maritime cette vision qui va permettre, espace par espace, Méditerranée, Manche, Mer du Nord, de dire où on va mettre les parcs. » Au-delà des moyens techniques il faut aussi des moyens humains. « Il est essentiel que la France les renforce ».


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