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Danemark-France : relégation en Ligue B, avantage psychologique, système de jeu… Les enjeux du match des Bleus en Ligue des nations

C’est le dernier test avant le coup d’envoi de la Coupe du monde. L’équipe de France se déplace sur la pelouse du Danemark, à Copenhague, pour la dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des nations, dimanche 25 septembre. Les Bleus, qui ont relevé la tête et mis fin à quatre matchs sans victoire grâce à leur succès (2-0) sur l’Autriche, vont chercher à finir de la meilleure des manières, dans une opposition aux enjeux variés, face à une formation que la France retrouvera en Coupe du monde, le 26 novembre prochain.

Écarter définitivement la menace de la relégation

Le maintien en Ligue A n’est pas encore acquis. Derniers du groupe 1 au début de la trêve internationale, les Bleus sont repassés devant l’Autriche après leur victoire au Stade de France (2-0) contre les coéquipiers de David Alaba, jeudi soir. Mais ils ne sont pas définitivement à l’abri. En cas de défaite (ou de nul) au Danemark, et de succès de l’Autriche contre la Croatie, la France terminerait lanterne rouge et serait reléguée en Ligue B, comme l’Angleterre. Autre conséquence : cette relégation placerait la France dans le chapeau 2 pour les éliminatoires à l’Euro 2024, avec le risque d’affronter une autre grande nation européenne (Pays-Bas, Espagne, Italie, Belgique…) sur la route vers l’Allemagne.

Faire le plein de confiance avant de rejouer le Danemark au Mondial

L’affrontement aura aussi son importance sur le plan psychologique. Alors que les deux sélections doivent se retrouver dans le groupe D de la Coupe du monde au Qatar, lors de leur deuxième match le 26 novembre, le vainqueur du soir prendra sans doute l’avantage psychologique sur son adversaire. “La prochaine rencontre lors de la Coupe du monde sera une autre rencontre, avec des avantages des deux côtés étant donné que les équipes se connaissent bien et se seront rencontrées deux fois déjà”, a reconnu Didier Deschamps en conférence de presse. En cas de succès sur le sol danois, l’équipe de France ferait un plein de confiance bienvenu. Surtout face à une équipe demi-finaliste du dernier Euro, et venue s’imposer à Paris en juin dernier (2-1).

Confirmer la bonne forme du système

Cette dernière répétition avant le Mondial doit aussi valider le bon fonctionnement du système de jeu, dans la foulée de la rencontre face à l’Autriche. Au Stade de France jeudi soir, le 3-5-2 mis en place par Didier Deschamps ces dernières mois a convaincu, porté par une défense solide, à l’image de son capitaine Raphaël Varane. En juin, le match aller contre le Danemark avait pourtant signé la fin temporaire de cette organisation, à la demande des joueurs, éreintés après une saison à rallonge. Les Bleus avaient joué leurs deux dernières rencontres avec une défense à quatre, dans un système moins énergivore. Mais ils montent aujourd’hui en puissance physiquement, et semblent mieux supporter les exigences du 3-5-2. Une prestation aboutie contre le Danemark pourrait venir balayer les derniers doutes tactiques.

Une dernière occasion de se montrer

Qui dit dernier test dit dernière occasion de briller. A un mois et demi de l’annonce de la liste pour la Coupe du monde, certains joueurs ont tout intérêt à réussir leur sortie contre le Danemark pour rester dans l’esprit du sélectionneur et du staff. Restés sur le banc face à l’Autriche, Mattéo Guendouzi, Eduardo Camavinga ou encore Dayot Upamecano auront sans doute à cœur de se montrer. Les petits nouveaux Benoît Badiashile et Youssouf Fofana voudront également confirmer leurs bons débuts contre l’Autriche, et pourquoi pas créer la surprise. Malgré son statut de deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, Olivier Giroud sait aussi qu’il doit prouver qu’il est indispensable dans le groupe qui s’envolera pour le Qatar.


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