A la Une

Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du dimanche 25 septembre

Alors que Moscou a durci les peines encourues par les déserteurs et arrêté des centaines de manifestants samedi, les autorités russes ont promis de réparer les « erreurs » commises dans le cadre de la mobilisation décrétée par le président Vladimir Poutine, après la convocation de personnes censées être exemptées. Sur le front de la guerre en Ukraine, les combats se poursuivent. Voici ce qu’il faut retenir de la journée du dimanche 25 septembre. 

La Russie admet des « erreurs » durant la mobilisation

En annonçant, mercredi, une mobilisation « partielle » des réservistes pour aller en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine avait souligné que seules les personnes ayant une expérience militaire ou des compétences « pertinentes » seraient appelées. Mais plusieurs cas de personnes ayant dépassé l’âge de combattre, malades ou exemptées pour d’autres raisons, ont provoqué des réactions indignées sur les réseaux sociaux, suscitant l’embarras et l’inquiétude des autorités. Les autorités russes ont promis, dimanche, de réparer ces « erreurs ».

Les autorités prorusses accusent l’Ukraine d’avoir frappé un hôtel dans le sud

Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d’avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson, ville sous occupation russe dans le sud de l’Ukraine, faisant deux morts, dont un ancien député, Oleksiy Jouravko. Ces affirmations ne pouvaient pas être vérifiées de manière indépendante dans l’immédiat.

Selon les autorités prorusses, cet hôtel hébergeait également des journalistes de médias russes au moment de la frappe. La chaîne d’Etat russe RT a publié des images montrant, selon elle, un de ses caméramans en train d’être extirpé d’un amas de gravats.

L’Ukraine dénonce une nouvelle attaque avec des drones iraniens sur Odessa

La ville portuaire d’Odessa (sud de l’Ukraine) a de nouveau été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par les forces russes, ont affirmé dimanche les autorités militaires ukrainiennes, sans faire état de victimes.

C’est la seconde attaque russe utilisant des drones iraniens en deux jours contre cette ville stratégique sur la mer Noire, après celle qui a tué deux civils vendredi, selon l’Ukraine, et provoqué des tensions entre Kiev et Téhéran.

Un Britannique capturé en Ukraine raconte son calvaire

L’un des cinq Britanniques capturés en Ukraine et de retour au Royaume-Uni après un échange de prisonniers entre Moscou et Kiev raconte dans une interview au tabloïd britannique The Sun (en anglais) avoir été battu et forcé à chanter l’hymne russe en détention. Agé de 28 ans, Aiden Aslin avait été fait prisonnier en Ukraine, où il combattait pour Kiev, et a été condamné à mort pour mercenariat.

Il raconte au journal avoir passé cinq mois dans une cellule de 1,20m par 1,80m infestée de cafard et de poux, privé de lumière du jour si ce n’est lorsqu’on l’en sortait pour tourner des vidéos de propagande ou pouvoir communiquer avec le ministère britannique des Affaires étrangères. Aiden Aslin remercie « du fond du coeur » l’oligarque russe Roman Abramovitch – sous le coup de sanctions du Royaume-Uni et de l’Union européenne – pour son rôle dans la libération des cinq Britanniques.

Israël va accueillir et soigner des soldats ukrainiens blessés

L’ambassadeur d’Israël à Kiev a annoncé dimanche que l’Etat hébreu allait accueillir 20 soldats ukrainiens blessés pendant le conflit de sept mois avec les forces russes afin de les soigner. « Les deux premiers vont arriver en Israël aujourd’hui et seront pris en charge à l’hôpital Tel Hashomer » près de Tel-Aviv, a précise sur Twitter Michael Brodsky, en poste à Kiev depuis juillet 2021. « Le traitement comprend des prothèses et de la rééducation », ajoute-t-il.

Après l’invasion en Ukraine, Israël qui a adopté une position prudente, faisant valoir des liens privilégiés avec les deux pays, s’est abstenu de fournir des armes à l’Ukraine mais a envoyé des équipements défensifs, notamment des casques et des gilets par-balles.


Continuer à lire sur le site France Info