« Il n’y a pas d’affaire Bayou, il n’y a pas d’accusation », réagit Julien Bayou, accusé de violences psychologiques envers son ex-compagne

« Il n’y a pas d’affaire Bayou. Il n’y a pas d’accusation. » Julien Bayou contre-attaque. Le député Europe Ecologie-Les Verts a réagi mardi 4 octobre aux accusations de violences psychologiques envers son ex-compagne dans un entretien au Monde.

« Il n’y a pas de fait sous-tendant les anathèmes que j’ai pu entendre. Une cellule s’est autosaisie à la suite d’un e-mail qui lui a été adressé. Je suis dans la situation de quelqu’un innocent des faits dont on ne l’accuse pas », se justifie l’élu.

Julien Bayou juge que Sandrine Rousseau, qui a révélé l’affaire dans les médias, « est allée trop loin ». « Tout le monde le mesure. Pour moi, il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme (…). Beaucoup à EELV m’écrivent pour me dire que c’est allé trop loin, mais ils n’osent le dire en public. Ce n’est pas un excès du féminisme, c’est un dévoiement. »

Le député a démissionné de la tête d’Europe Ecologie-Les Verts et s’est mis en retrait de la co-présidence du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, quelques jours après des accusations de violence psychologiques envers une ex-compagne formulées par Sandrine Rousseau sur un plateau de télévision. L’élu conteste ces accusations.