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Crack à Paris : 39 interpellations à la suite du démantèlement du campement du square Forceval, selon le ministère de l’Intérieur

Lieu de rassemblement des consommateurs de crack depuis un an dans le nord-est de Paris, le campement de Forceval a été démantelé mercredi 5 octobre par la police dans le but d’empêcher sa reconstitution ailleurs dans la capitale, malgré les doutes d’élus et d’associations. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait l’annonce du début du démantèlement du camps dans la matinée.   

« Sur mon instruction, le préfet de police procède au démantèlement définitif du campement du crack du square Forceval. 1 000 policiers seront déployés afin que ce campement ne se reconstitue pas ailleurs », a tweeté le ministre de l’Intérieur, au moment où les policiers ont fait leur entrée dans ce square situé dans le 19e arrondissement de la capitale.

« Au total, près de 1 000 policiers seront mobilisés sur 24 heures, à la fois pour mener à bien l’opération, mais également les jours suivants pour sécuriser les différents secteurs stratégiques et ainsi éviter la reconstitution d’un autre point de fixation », précise le ministère de l’Intérieur à l’AFP.

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La place Beauvau explique que « les personnes recherchées seront interpellées, tout comme les étrangers en situation irrégulière qui seront placés en CRA [Centre de rétention administrative] en vue de leur expulsion ». « Les autres occupants seront orientés vers des dispositifs d’hébergement avec accompagnement médico-social ou dans des unités de soins ».

À l’issue de l’opération, le ministère de l’intérieur a communiqué son bilan de l’opération, faisant état de 39 interpellations, dont 17 concernant des individus inscrits au fichier des personnes recherchées. Lors de la fouille du camp, une arme semi-automatique de calibre 9mm, a été découverte sous le périphérique. Le ministère signale également que 63 personnes ont été mises à l’abri, dont 9 femmes, et cinq individus conduits en milieu hospitalier pour toxicomanie. 52 personnes étrangères ont enfin été appréhendées par les forces de l’ordre, précise le ministère. 


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