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Guerre en Ukraine : l’Union européenne impose de nouvelles sanctions à la Russie après les annexions de territoires ukrainiens

L’embargo de l’UE sur les importations de pétrole brut russe par voie maritime est notamment pleinement maintenu. 

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France Télévisions

Publié le 06/10/2022 22:05 Mis à jour le 06/10/2022 22:09

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L’Union européenne (UE) a imposé de nouvelles restrictions commerciales à la Russie et allongé la liste des personnes visées par des gels d’avoirs et des interdictions de voyage dans l’UE, dans le cadre d’un huitième paquet de sanctions contre Moscou entré en vigueur jeudi 6 octobre.

Ces nouvelles mesures, publiées au Journal officiel de l’UE, sont une « riposte à l’escalade de la Russie dans la guerre illégale qu’elle continue de livrer à l’Ukraine, qu’illustrent notamment l’annexion de territoires ukrainiens à l’issue de simulacres de ‘référendums’, la mobilisation de troupes supplémentaires et la menace de l’arme nucléaire ouvertement brandie », précise la Commission européenne. Elles préparent aussi la mise en oeuvre du plafonnement des prix du pétrole russe convenu par le G7, et prévoient une interdiction pour les ressortissants de l’UE d’occuper un poste au sein des organes de direction de certaines entreprises détenues par l’État russe.

Ce train de sanctions de l’UE, le 8e depuis la guerre déclenchée par Moscou en Ukraine le 24 février, instaure pour 7 milliards d’euros de nouvelles interdictions d’importation, afin de réduire les revenus de la Russie. Elles comprennent notamment un embargo sur les importations de produits sidérurgiques, de machines et d’appareils, de matières plastiques, de véhicules, de textiles, de chaussures, de cuir, de céramique, de certains produits chimiques et de bijoux autres qu’en or.

Les nouvelles restrictions à l’exportation visent à réduire la capacité de la Russie à développer son secteur de la défense et de la sécurité. Elles concernent notamment « l’interdiction d’exporter du charbon, y compris du charbon à coke (utilisé dans les sites industriels russes), certains composants électroniques spécifiques (présents dans les armes russes), des articles techniques utilisés dans le secteur de l’aviation, ainsi que certains produits chimiques », précise encore l’exécutif européen.


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