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À l’Assemblée, la rentrée manquée de l’opposition de gauche

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LETTRE DU PALAIS. La rentrée parlementaire devait être le moment de la Nupes, première force d’opposition. Empêtrée dans les affaires et les divergences, elle patine.

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Sandrine Rousseau et le groupe EELV a l'Assemblee, le 4 octobre. << La Nupes se parle a elle-meme, de ses vilenies, elle ne parle pas au pays >>, selon un cadre du PS.
Sandrine Rousseau et le groupe EELV à l’Assemblée, le 4 octobre. « La Nupes se parle à elle-même, de ses vilenies, elle ne parle pas au pays », selon un cadre du PS. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Temps de lecture : 4 min

Aurore Bergé a tout de suite porté le fer. Mardi 4 octobre, dès la rentrée des classes à l’Assemblée nationale, la cheffe de file des députés macronistes attaque bille en tête les Insoumis lors de la séance des questions au gouvernement. Elle cible d’abord Adrien Quatennens, sous le coup d’une plainte pour violence conjugale déposée par son épouse. Devant un hémicycle agité, la députée Renaissance étend ensuite le champ de son offensive pour critiquer l’état-major du parti, coupable à ses yeux d’indulgence à l’égard de Quatennens. Aurore Bergé tape là où ça fait mal, comme si elle voulait élargir l’une des failles de la Nupes, à savoir les affaires de violences faites aux femmes (qui touchent aussi Julien Bayou, le député EELV). « Elle met toute la Nupes sur la défensive », remarque Jea…

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