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Interventions frauduleuses sur le réseau électrique : quatre salariés de RTE jugés en février 2023

Les quatre salariés âgés de 31 à 35 ans avaient été placés en garde à vue mardi dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure. 

Article rédigé par

France Télévisions

Publié le 07/10/2022 22:25

Temps de lecture : 1 min.

Quatre salariés de RTE seront jugés le 28 février 2023 à Paris pour des soupçons d’interventions frauduleuses sur le réseau électrique en juin et juillet derniers, qui avaient déclenché une plainte du gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France. Le parquet de Paris a remis vendredi 7 octobre à ces quatre employés de RTE qui étaient en garde à vue depuis mardi dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), une convocation pour un procès devant le tribunal correctionnel de Paris le 28 février.

Ils seront jugés pour « entrave au fonctionnement d’un système automatisé de traitement des données », « modification frauduleuse » d’un tel système et « introduction de données frauduleuses » dedans. Les quatre salariés, âgés de 31 à 35 ans, ont été entendus dans les locaux de la DGSI car RTE est un opérateur d’importance vitale pour le fonctionnement du pays. 

RTE a déposé plainte cet été à la suite de dégradations qui auraient entraîné des coupures de courant, a précisé à l’AFP une source proche du dossier. L’enquête a été ouverte le 29 juillet pour entrave à un système de traitement de données, sabotage informatique, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, ainsi que pour introduction, modification et suppression de données d’un tel système.

Dans une note aux salariés consultée mercredi par l’AFP, la direction de RTE n’évoque toutefois pas de dégradation mais, par trois fois en juin et en juillet, une « perte de téléconduite », c’est-à-dire que des postes électriques ont été rendus indisponibles pour être vus et manoeuvrés à distance, par exemple pour être mis hors tension, ce qui a « mis en risque important la sûreté du système électrique ». Dans l’attente de l’audience, le parquet de Paris a demandé le placement des quatre salariés sous contrôle judiciaire.


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