A la Une

Pénurie de carburants : les camions-citernes pourront circuler exceptionnellement le dimanche, annonce Clément Beaune

Actuellement, 15% des stations-service sont concernées par un manque d’un ou de plusieurs carburants, selon plusieurs ministres. 

Article rédigé par

France Télévisions

Publié le 07/10/2022 10:33 Mis à jour le 07/10/2022 11:17

Temps de lecture : 1 min.

Une mesure « pour faire face à l’urgence ». Les camions-citernes seront exceptionnellement autorisés à circuler le dimanche pour répondre aux grèves provoquant depuis plusieurs jours des problèmes d’approvisionnement en carburant en France, notamment chez TotalEnergies, a annoncé sur LCI le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune, vendredi 7 octobre. 

« Il y a un certain nombre de mesures pour faire face à l’urgence (…) Je donnerai dans la journée l’autorisation exceptionnelle pour que les camions-citernes puissent circuler aussi le dimanche, ce qui n’est pas le cas habituellement », a déclaré le ministre, évoquant des « difficultés assez localisées mais importantes ».  

Le ministre a également annoncé qu’il réunirait les fédérations de transporteurs vendredi matin, « pour voir localement où on peut améliorer l’approvisionnement ». « Nous faisons tout pour que dans les prochains jours cette situation puisse se résorber » et le gouvernement est « en lien avec Total pour essayer de faciliter le dialogue social », a ajouté Clément Beaune. 

Actuellement, 15% des stations-service sont concernées par un manque d’un ou de plusieurs carburants, selon un chiffre cité par plusieurs ministres, en raison principalement d’une grève pour les salaires dans des raffineries de TotalEnergies, mais également de la remise à la pompe de 20 centimes accordée depuis le 1er septembre par le groupe, en sus de la ristourne de l’Etat.

« On ne doit pas paniquer (…) Nous ne sommes pas sur le point de manquer de carburant », a assuré sur BFMTV le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. De son côté, TotalEnergies n’a pas fait de point de situation sur l’impact du conflit social sur ses stations. Le groupe s’est contenté de dire à l’AFP jeudi que la situation était « stable ».


Continuer à lire sur le site France Info