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Affaire Estelle Mouzin : de nouvelles recherches ont débuté dans les Ardennes

L’avocat de la famille de la fillette, Didier Seban, a déclaré à son arrivée espérer que ces nouvelles recherches, les dixièmes pour retrouver le corps de l’enfant depuis juin 2020, seraient « cette fois les bonnes pour donner des réponses ».

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France Télévisions

Publié le 10/10/2022 20:15 Mis à jour le 10/10/2022 20:27

Temps de lecture : 1 min.

Une nouvelle campagne de recherches du corps d’Estelle Mouzin, victime de Michel Fourniret en 2003, a commencé à Issancourt-et-Rumel (Ardennes) lundi 10 octobre, a appris l’AFP auprès de l’avocat de la famille de la fillette, Didier Seban, confirmant une information de L’Ardennais.

L’opération a débuté en début d’après-midi, après l’arrivée sur place de l’ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, extraite de la prison de Fleury-Mérogis. Cette première journée s’est achevée aux alentours de 19 heures. Les recherches doivent reprendre mardi matin.

« Nous sommes sur le terrain avec Monique Olivier, on le parcourt, nous essayons de raviver ses souvenirs » afin « de trouver un détail qui nous permette d’identifier l’endroit où Michel Fourniret a enterré Estelle », a raconté en fin de journée Didier Seban. L’avocat a déclaré à son arrivée espérer que ces nouvelles recherches, les dixièmes pour retrouver le corps de l’enfant depuis juin 2020, seraient « cette fois les bonnes pour donner des réponses à la famille »« On peut retrouver des traces du corps, je pense. Mais retrouver le corps complètement, ça me paraît difficile », a pour sa part déclaré Richard Delgenes, l’avocat de Monique Olivier.

Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret, mort en mai 2021 à 79 ans, a fini par avouer en mars 2020 sa responsabilité dans la disparition de l’enfant. Estelle Mouzin a disparu à l’âge de 9 ans à Guermantes (Seine-et-Marne), à son retour de l’école le 9 janvier 2003. 

L’enquête est longtemps allée d’impasses en culs-de-sac, malgré la détermination du père de la fillette, Eric Mouzin. Succédant à sept autres magistrats, la juge Sabine Kheris a réussi à faire avouer à Monique Olivier qu’elle avait accompagné son ex-mari le 11 janvier 2003 à Issancourt-et-Rumel (Ardennes), pour qu’il enterre le corps.


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