Accusations de « bombes sales » en Ukraine : l’AIEA annonce le début de ses inspections
Ces enquêtes sont réalisées à la demande expresse de l’Ukraine, accusée par Moscou de préparer une arme radiologique dans le plus grand secret.

Publié le 31/10/2022 22:53 Mis à jour le 01/11/2022 12:17
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C’est une mission extrêmement sensible. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi 31 octobre que ses équipes avaient débuté, à la demande de l’Ukraine, de nouvelles inspections dans ce pays que le président russe Vladimir Poutine a accusé d’effacer les preuves de préparation d’une « bombe sale » – un terme qui désigne généralement un engin explosif contenant des matériaux radioactifs détournés.
Deux sites ukrainiens sont ainsi concernés, a déclaré l’AIEA sur Twitter, sans préciser ni la nature ni l’emplacement de ces points d’intérêts. Les conclusions de cette enquête sont attendues « plus tard dans la semaine » et seront communiquées par le directeur général de l’agence, Rafael Mariano Grossi, a précisé l’AIEA dans son communiqué.
Depuis le 23 octobre, date à laquelle la Russie a commencé à émettre ces accusations de « bombe sale », l’Ukraine et ses alliés crient au mensonge ainsi qu’au chantage. « Personne ne serait dupe » si Moscou utilisait cet argument pour une escalade du conflit, ont par exemple réagi Washington, Paris et Londres, dans un communiqué commun. L’Inde et la Chine ont quant à elles choisi de ne pas réagir aux alertes de la Russie, qui assure leur avoir transmis ses « preuves ».
Lundi 31 octobre, le chancelier allemand Olaf Scholz a à son tour vivement rejeté les accusations de la Russie. Après s’être entretenu avec Volodymyr Zelensky pendant deux heures par téléphone, le dirigeant allemand a déclaré avoir confiance en l’AIEA, estimant que ses inspections en cours permettront de lever les doutes concernant l’utilisation de matériaux radioactifs dans la contre-offensive ukrainienne.
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