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Seine-Maritime : Alexandra Richard est définitivement condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son conjoint

La Cour de cassation a confirmé la peine prononcée à l’encontre d’Alexandra Richard, condamnée à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son conjoint en 2016. Cette mère de trois enfants a toujours plaidé l’accident.

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Radio France

Publié le 02/11/2022 16:52

Temps de lecture : 1 min.

Alexandra Richard n’aura pas de nouveau procès. La Cour de cassation confirme, mercredi 2 novembre, la peine prononcée en première instance et en appel à son encontre, rapporte France Bleu Normandie. La femme de 44 ans est définitivement condamnée à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son conjoint, en 2016 à Montreuil-en-Caux (Seine-Maritime).

Cette mère de trois enfants a été condamnée à cette peine par les assises de la Seine-Maritime en novembre 2020 puis par la Cour d’appel d’Evreux en octobre 2021. Alexandra Richard a toujours plaidé l’accident. Elle explique que ce jour d’octobre 2016, son compagnon avait bu et menaçait de la frapper. Elle avait pris un fusil, l’avait chargé, puis que le coup était parti par accident. La quadragénaire, victime de violences conjugales, avait reçu le soutien d’associations féministes.

L’avocat, d’Alexandra Richard, maître Quentin Dekimpe s’interroge sur la décision de la Cour de cassation qui retient la circonstance aggravante de « violences sur conjoint », alors « qu’elle était victime de violences conjugales et qu’elle n’avait jamais violenté son compagnon ».

Pour maître Quentin Dekimpe, « une autre étape s’ouvre la concernant » pour faire sortir sa cliente de prison le plus rapidement possible. Il souhaite qu’elle puisse bénéficier d’un aménagement de peine. « Elle a été condamnée à dix ans ferme. Cela signifie qu’une peine de sûreté automatique est mise en place. Donc normalement la loi prévoit qu’elle ne peut pas sortir avant un délai de cinq ans. Elle a déjà fait trois ans. On va s’interroger avec elle sur le fait de faire une demande de relèvement de cette période de sûreté pour éventuellement la faire sortir plus rapidement », explique-t-il. La défense d’Alexandra Richard va saisir la Cour européenne des droits de l’homme.


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