En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, LFI et le RN se disent « prêts » à repartir en campagne
Les deux partis d’opposition se préparent à retourner devant les électeurs, alors qu’Emmanuel Macron a récemment brandi la menace d’une dissolution.

Publié le 06/11/2022 16:07 Mis à jour le 06/11/2022 16:34
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Même si Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a semblé repousser cette éventualité, les oppositions se préparent à une possible dissolution de l’Assemblée nationale. La députée La France insoumise, Clémentine Autain, comme son collègue du Rassemblement national, Sébastien Chenu, se sont dits « prêts », dimanche 6 novembre, à retourner devant les électeurs.
« On est prêts. Non seulement on a les idées, le projet, les candidatures, mais nous avons même stocké du papier » pour imprimer tracts, professions de foi ou bulletins de vote, a assuré Clémentine Autain sur Radio J. Jugeant qu’une dissolution est « probable », sans en connaître le « terme », l’élue de Seine-Saint-Denis s’est montrée favorable à une telle option, n’étant « pas satisfaite des équilibres politiques aujourd’hui ».
« Cela ne nous fait pas peur », a abondé Sébastien Chenu sur BFMTV. « Nous sommes prêts, parce que nous sommes un parti de militants avec des hommes et des femmes qui veulent conquérir le pouvoir pour mener une autre politique », a ajouté le député RN du Nord. « Nous sommes prêts à partir en campagne, nous sommes prêts à gouverner le pays », a martelé le vice-président de l’Assemblée.
Emmanuel Macron avait lui-même brandi en septembre la menace d’une dissolution. Interrogé sur ce sujet, lors de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, Olivier Véran a toutefois estimé que les Français « ne souhaitaient pas » une dissolution, quand bien même le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative, ce qui pousse l’exécutif, selon lui, « à avoir des démarches d’accord transpartisan ».
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