Route du Rhum : des militants opposés à l’obligation vaccinale des soignants guadeloupéens contre le Covid-19 envahissent la zone d’arrivée des bateaux
Ils ont tenu à se rappeler au bon souvenir du Gouvernement, alors que les projecteurs sont tournés vers la Guadeloupe, du fait de l’arrivée à Pointe-à-Pitre de la Route du Rhum 2022. Les militants du collectif en lutte contre l’obligation vaccinale ont fait irruption au village du Mémorial ACTe, pour exiger la réintégration des personnels suspendus.
• Publié le 17 novembre 2022 à 21h40,mis à jour le 17 novembre 2022 à 21h53
Comme ils l’avaient maintes fois annoncé, les membres du Collectifs d’organisations en lutte contre l’obligation vaccinale ont joué les trouble-fêtes, dans la soirée de ce jeudi 17 novembre 2022, en débarquant en nombre, vers 20h00, sur le principal village de la « Route du Rhum – Destination Guadeloupe », au Mémorial ACTe.
Au son du « sen jan », avec de la fumée d’encens et des flambeaux en main, ils sont arrivés du centre-ville de Pointe-à-Pitre, en passant par le quartier de Carénage. Le hautement symbolique Centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l‘esclavage était leur destination finale.
Arrivée du collectif au Mémorial ACTe – 17/11/2022. •
Une fois sur place, ils ont simplement ôté les barrières de sécurité qui leur barraient le passage, au nez et à la barbe du directeur territorial adjoint de la police nationale de Guadeloupe.
Le collectif passe les barrières de sécurité, sans difficulté •
La vague de manifestants a alors déferlé sur le village ; ils étaient plusieurs centaines mobilisés sur place.
Ils étaient des centaines à vouloir faire entendre leur point de vue sur les problèmes sociétaux en Guadeloupe •
C’est alors que l’un des leaders du mouvement, Gaby Clavier, est monté sur le podium de l’organisation de la Route du Rhum, afin de délivrer un message à « l’Etat français » : « jamais nous ne baisserons les bras ! ».
Gaby Clavier, sur le poduim •
Le Collectif exige donc la réintégration des personnels suspendus, pour n’avoir pas accepté de se faire vacciner contre la Covid-19, « dans les hôpitaux, les cliniques, les secteurs social et médico-social, ainsi que les libéraux », a précisé Gaby Clavier, de l’Union des travailleurs de la santé (UTS-UGTG).
Continuer à lire sur le site France Info