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VIDEO. Homophobie, violences conjugales… « Depuis le début, ‘Plus belle la vie’ a été ancrée dans le réel », rappelle le scénariste Marc Roux

Après 18 saisons sur France 3, Plus belle la vie dévoile, vendredi 18 novembre,  les deux derniers épisodes d’une saga aux chiffres fous : 4 665 épisodes, 3 290 personnages et une audience qui a atteint 6,8 millions de télespectateurs au plus fort de sa popularité, soit autant que le journal de 20 heures.

À l’heure où les familles étaient réunies devant la télé, la série a volontairement reflété, depuis son lancement en 2004, ce que les téléspectateurs pouvaient eux-mêmes vivre en évoquant des sujets de société dans l’air du temps. Au zinc du bar Le Mistral, il n’y a eu aucun tabou. De nombreux thèmes ont été abordés en profondeur, comme la maladie, les violences conjugales, le racisme, le harcèlement scolaire…

Homophobie, violences conjugales..."Depuis le début 'Plus belle la vie' a été ancrée dans le réel"

« Depuis le début, le réel s’est invité dans les histoires pour traiter de l’actualité et des faits de société. Ce parti pris a été de plus en plus important au fur et à mesure des saisons. Les sujets de société représentent 20 à 25% des épisodes », explique Marc Roux, l’un des coscénaristes du rendez-vous phare du début de soirée.

Aux yeux de l’auteur, Plus belle la vie a été la première série française à traiter l’homosexualité de manière normalisée. « Le personnage de Thomas n’est pas seulement défini par sa sexualité, et ça c’était très nouveau en 2004, observe-t-il. Sur son rapport au père, nous avons reçu beaucoup de courriers de télespectateurs nous témoignant qu’ils avaient pu parler de leur homosexualité à leur famille grâce à la série ». Le programme a été également le premier à la télévision française à montrer un mariage gay.

Marc Roux explique aussi que si la série ne s’est jamais engagée d’un point de vue politique, elle a en revanche « défendu des valeurs humanistes, écologistes, égalitaires et d’intégration »« Elle a toujours apporté les points de vue adverses qui permettent au débat d’exister, ce qui permet de susciter des discussions et d’échanger en famille », poursuit celui qui a officié durant une décennie sur PBLV.


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