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COP27 : accord « historique » pour l’aide aux pays pauvres, mais pas d’accélération dans la lutte contre le réchauffement climatique

La conférence internationale sur le climat, qui a pris fin avec plus d’un jour de retard, se termine sur un bilan contrasté, avec l’adoption d’une déclaration commune, mais sans nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre.

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France Télévisions

Publié le 20/11/2022 09:08

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« Ça n’a pas été facile » mais « nous avons finalement rempli notre mission ». Le président égyptien de la COP27, Sameh Choukri, s’est félicité, dimanche 20 novembre, de l’adoption, à Charm el-Cheikh, en Egypte, d’une déclaration finale appelant à une réduction « rapide » des émissions de gaz à effet de serre. Une déclaration finale fruit de nombreux compromis après des négociations longues et difficiles, et plus de deux semaines de conférence, mais sans ambition nouvelle par rapport à la COP de Glasgow en 2021.

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La déclaration adoptée réaffirme également l’objectif de contenir le réchauffement à 1,5 °C, une marque actée lors de l’accord de Paris en 2015. La réaffirmation de cet objectif n’est pas assez ambitieux selon certains. « Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu », a regretté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Ce que nous avons là, c’est un pas en avant trop court pour les habitants de la planète. Il ne fournit pas assez d’efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d’émissions », a déclaré le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

Cette édition a en revanche été marquée par l’adoption d’une résolution emblématique sur la compensation des dégâts causés par le changement climatique déjà subis par les pays les plus pauvres. Ce dossier des « pertes et dommages » climatiques des pays pauvres acte le principe de la création d’un fonds financier spécifique.

« Je crois vraiment que c’est historique, a salué Collins Nzovu, ministre de l’Environnement de la Zambie, c’est un résultat très positif pour 1,3 milliard d’Africains. » « Les pertes et dommages dans les pays vulnérables ne peuvent désormais plus être ignorés même si certains pays développés avaient décidé d’ignorer nos souffrances », a salué la jeune militante ougandaise Vanessa Nakate.


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