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Politique française: seul et unique débat entre les trois candidats à la présidence des Républicains

Publié le : 22/11/2022 – 08:18

En politique, le seul et unique débat de la campagne interne pour la présidence des Républicains a eu lieu lundi soir sur LCI. Les trois candidats, Bruno Retailleau, Aurélien Pradié et Éric Ciotti, jouaient gros à moins de deux semaines du premier tour du scrutin.

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L’heure et demie de débat qui permettra peut-être aux 91 000 adhérents Les Républicains (LR) appelés à voter de faire leur choix. Des échanges très cordiaux entre ces trois prétendants qui ont joué l’unité. Mais deux hommes ont très clairement affiché leurs différences, les deux challengers du scrutin : Aurélien Pradié et Bruno Retailleau.

Pas le « luxe » d’être divisés

Les sourires sont crispés, l’ambiance est glaciale sur le plateau. Mais dès les premières secondes du débat, Bruno Retailleau prévient : « Éric ou Aurélien, ce ne sont pas des adversaires pour moi, ce sont des compétiteurs. Notre famille politique est trop affaiblie pour se payer le luxe qu’on se divise. ».

Souvent critiqué par ses adversaires pour ses positions clivantes, Éric Ciotti se pose en rassembleur : « Dans le souci de rassemblement qui me caractérise, je vais essayer de faire la synthèse entre Bruno et Aurélien. » (rires)

Car très vite, Aurélien Pradié lance ses premières piques. Dans son viseur, Bruno Retailleau, accusé de pactiser avec Emmanuel Macron sur la question des retraites et du prix des carburants : « Je souhaite une mesure généraliste. C’est un point de désaccord que j’ai avec Bruno ». Bruno Retailleau lui répond : « Comment faites-vous la différence entre un gros rouleur, les travailleurs et ceux qui roulent beaucoup ? »

Désaccord sur l’IVG

Puis vient la question de l’IVG dans la Constitution. Bruno Retailleau est contre. Aurélien Pradié pour : « La droite à laquelle nous croyons, c’est une droite de conquête des droits. Tout ce qui permettra demain de faire en sorte que les femmes soient mieux protégées dans leurs droits, je dis oui. »

Bruno Retailleau encaisse, mais Éric Ciotti en remet une couche : « Je crois que la droite ne peut pas être un garde, elle doit être en phase aussi avec la société. »

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