L’écrivain Christian Bobin est décédé à 71 ans
Christian Bobin s’est notamment fait connaître avec la publication de son ouvrage « Le Très-Bas », qui a dépassé les 100 000 exemplaires.
Source AFP

Temps de lecture : 1 min
La maison d’édition Gallimard a annoncé vendredi sur ses réseaux sociaux le décès de l’écrivain Christian Bobin, qui avait notamment connu un succès de librairie avec Le Très-Bas. L’auteur, qui ne se souciait guère de sa réputation, publiait avec régularité des textes courts en prose. Certains ont dépassé 100 000 exemplaires, comme Le Très-Bas, sur saint François d’Assise, en 1992. D’autres sont restés confidentiels. Cet automne, il avait publié un roman aux éditions Gallimard, Le Muguet rouge, et une anthologie d’ « œuvres choisies » dans la collection Quarto, Les Différentes Régions du ciel.
Frédéric Beigbeder, journaliste et critique, avait lancé en 1995 : « Bobin est, de loin, l’écrivain le plus célèbre du Creusot », sa ville natale, à laquelle il était resté attaché. « Je suis né dans un berceau d’acier », confiait à l’Agence France-Presse cet automne ce fils d’un professeur en dessin industriel, alors que Le Creusot avait abrité les usines sidérurgiques Schneider au XIXe siècle. Mais, chez lui, pas de roman de l’industrie, de réalisme social, de lutte des classes, au contraire : un art pointilliste, tourné vers la nature et le ciel.
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« J’ai préféré aller vers ce qui semble ignorer le passage du temps : les fleurs, l’amour dans sa première timidité, l’attente, la beauté d’un visage, le silence, la longue durée… Toutes ces choses que la vie moderne petit à petit commençait à nous enlever, à nous voler » , concluait-il.
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