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Coupe du monde 2022 : entames poussives, surprises, tensions diplomatiques… Ce qu’il faut retenir de la journée du dimanche 27 novembre

Cette nouvelle journée de Coupe du monde a également été marquée, sur le terrain, par l’exploit du Maroc aux dépens de la Belgique.

Le Maroc qui bat la Belgique, le Costa Rica qui s’impose face au Japon, le Canada qui inquiète un temps la Croatie… Ce dimanche 27 novembre aura été la confirmation que cette Coupe du monde au Qatar était celle d’un resserrement des valeurs, comme en témoigne également le nombre significatif de 0-0 à la pause des matchs.

Les Diables rouges se mordent la queue, le Costa Rica y croit

La réputation de l’université d’Oxford en a pris un petit coup. Selon les calculs mathématiques de cette dernière, la Belgique est supposée se retrouver en finale de la Coupe du monde contre le Brésil. Certes, rien n’est encore perdu pour les Diables rouges, mais la défaite surprise contre le Maroc (2-0) a sérieusement écorné l’image, et les chances, des coéquipiers d’Eden Hazard. Les Lions de l’Atlas, eux, en profitent pour prendre la tête de ce Groupe F en compagnie de la Croatie, menée un temps par le Canada mais finalement gagnante (4-1). Autre sensation, mais de moindre mesure tout de même, la victoire du Costa Rica aux dépens du Japon a pu surprendre, tant les partenaires de Navas avaient pris la marée face à l’Espagne (7-0) quand, dans le même temps, les Nippons mettaient l’Allemagne au tapis lors de la première journée. C’est ce qui s’appelle rebattre les cartes avant le choc tant attendu, ce dimanche soir à 20h, entre l’Allemagne dos au mur et l’Espagne. 

Des équipes qui jouent le pied sur le frein 

On ne sait pas si c’est la climatisation mais les équipes se montrent extrêmement frileuses en début de rencontres durant ce début de Coupe du monde. Plus de la moitié des matchs disputés jusqu’ici (15 sur 28) s’est en effet conclue sur un score nul et vierge à la pause. Les fameux « rounds d’observation » chers à la boxe ne durent pas ici 3 minutes mais plutôt 45… Outre le fait qu’il n’y a plus depuis longtemps de « petites équipes » permettant des cartons rapides, cette timidité offensive s’explique certainement par un jeu parfois très restrictif, chaque opposant préférant d’abord assurer ses arrières avant, éventuellement, de se projeter vers l’avant. Comme l’a dit Lionel Messi samedi après la victoire de l’Argentine contre le Mexique (2-0, 0-0 à la pause) : « En deuxième période, nous avons été capables de faire ce que nous devions faire. Nous n’avions pas d’autre choix ». 

L’Iran proteste reproche aux Etats-Unis d’avoir retiré le symbole d’Allah de son drapeau

La Fédération iranienne de football a protesté contre la suppression par la Fédération américaine du signe Allah du drapeau iranien avant la rencontre, hautement politique, mardi entre les deux équipes. « La Fédération iranienne de football a envoyé un mail à la Fifa [la Fédération internationale] pour exiger qu’elle adresse un avertissement sérieux à la Fédération américaine », a indiqué l’agence officielle Irna.

« Dans un acte non professionnel, la page Instagram de la Fédération américaine de football a supprimé le symbole Allah du drapeau iranien« , a poursuivi cette même agence. Le drapeau de la République islamique d’Iran est composé de trois couleurs vert, blanc et rouge avec au centre une forme stylisée du mot Allah. Ce mot a été supprimé du drapeau sur une page Instagram de la fédération.

Ce dessin a été utilisé par la Fédération américaine « pour montrer sa solidarité avec les femmes en Iran » et « dans ce cas-là seulement », a déclaré un responsable de la communication. « Le drapeau n’a jamais changé sur le site de la fédération », a-t-il affirmé.

L’Iran et les États-Unis avaient marqué les mémoires lors de la Coupe du monde de 1998 avec des scènes de fraternité entre les joueurs des deux pays. Ils n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, quelques mois après la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran en novembre 1979.


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