A la UneAfrique

À Nairobi, le dialogue intercongolais démarre plus tard que prévu

Publié le : 30/11/2022 – 09:40

Après avoir été lancés par les chefs d’Etats de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) lundi, les travaux de Nairobi III pour le dialogue entre Congolais devaient commencer mardi 29 novembre dans la capitale kényane. Mais les discussions débutent finalement ce mercredi en raison de l’arrivée tardive de certains participants.

Publicité

Avec notre correspondante à Nairobi, Albane Thirouard

Lors du premier processus de Nairobi en avril dernier, le M23 avait été convié puis exclu du dialogue. Cette fois, le groupe rebelle n’a pas été invité. Plus de quarante groupes armés de l’est de la République démocratique du Congo sont tout de même représentés à Nairobi ainsi qu’une centaine de délégués de la société civile.

Les travaux n’ont pas pu débuter au moment prévu car plus de 80 représentants de groupes armés et de la société civile des provinces du Maniema, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu n’ont atterri à Nairobi que mardi, à la mi-journée. La délégation de Kinshasa, elle, était partiellement arrivée.

A lire aussi : RDC : reprise des discussions intercongolaises à Nairobi sous l’égide de l’EAC

Elaborer une feuille de route pour le désarmement

Une première session de facilitation a tout de même eu lieu en fin de journée mardi mais les discussions doivent réellement commencer ce mercredi. Les délégués présents vont être répartis en groupes de travail, par province. En plus de la cessation des hostilités, un des objectifs est d’aboutir à une feuille de route pour le Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des anciens combattants (P-DDRCS).

La liste complète des participants n’est pas encore rendue publique. Pour l’Ituri, trois groupes armés sont présents : la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), le Front patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) et enfin la Coopérative pour le développement du Congo, la Codeco. Cette dernière, l’une des milices les plus meurtrières de la province, a menacé hier matin de quitter le dialogue, dénonçant des attaques sur ses troupes.

Ces discussions doivent officiellement durer jusqu’au samedi 3 décembre mais l’organisation évoque déjà une prolongation.


Continuer à lire sur le site France Info