Qatargate : « Il faut une opération mains propres »
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L’eurodéputé Raphaël Glucksmann prône un changement profond des règles des institutions européennes et appelle à un sursaut de « courage politique ».
Propos recueillis par Emmanuel Berretta
Temps de lecture : 6 min
Choqué, défait, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, chef de la délégation française au sein du groupe S & D (Socialistes et Démocrates) au Parlement européen se demande encore comment un petit nombre d’élus socialistes, en cheville avec le Qatar, a pu peser sur la ligne du groupe et l’amener à prendre des positions plus que discutables.
Le sujet des ingérences étrangères, c’est le sien depuis son élection, en 2019. Il a monté, avec d’autres, l’INGE, la commission spéciale du Parlement européen sur les ingérences étrangères. Le Qatargate, qui secoue son groupe politique depuis l’arrestation et la mise en détention de l’ex-vice-présidente, la Grecque Eva Kaili, soupçonnée de corruption, tombe à un moment décisif pour entamer le travail d’assainissement des institutions.
Le Point : Comment la r…
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