Mort de Pelé : une veillée publique organisée au stade de Santos pour rendre un dernier hommage à la légende du football
L’entrée du stade sera autorisée « sans interruption » jusqu’à mardi matin. Une procession doit ensuite parcourir les rues de la ville, avant l’enterrement, réservé à la famille.
Publié le 02/01/2023 08:24 Mis à jour le 02/01/2023 09:13
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Les Brésiliens font leurs adieux lundi 2 janvier au légendaire Pelé, quatre jours après sa mort à l’âge de 82 ans, lors d’une veillée publique de 24 heures au stade de la ville de Santos. C’est là que la star du ballon rond a forgé une grande partie de sa légende.
Le cercueil du seul joueur de football à avoir remporté trois Coupes du monde (1958, 1962, 1970) repose au centre du terrain du Vila Belmiro qui ouvre ses portes à 10 heures (14 heures en France), selon le FC Santos, son club de toujours.
Trois banderoles géantes étaient visibles dimanche dans les tribunes de l’enceinte de 16 000 places : l’une montrant Pelé de dos avec le maillot floqué du numéro 10 que l’ex-attaquant a immortalisé, tandis que sur les deux autres on pouvait lire « Vive le roi » et « Pelé 82 ans ». L’entrée du stade sera autorisée « sans interruption » jusqu’au mardi à 10 heures (heure locale), puis une procession parcourra les rues de Santos, ville située à 75 kilomètres au sud-est de Sao Paulo, avant l’enterrement, réservé à la famille.
Le cortège passera notamment devant la maison de la mère centenaire de l’ex-footballeur, Dona Celeste, qui « ne sait pas » que son fils est mort, selon Maria Lucia do Nascimento, l’une des sœurs du défunt. « Elle est dans son monde », a-t-elle assuré vendredi à la chaîne ESPN.
La mort du joueur de génie, qui aurait marqué 1 283 buts en 21 ans de carrière, la plupart avec son club de Santos, a ému au-delà du Brésil et suscité un tsunami de condoléances. Toutefois, l’affluence à l’hôpital de Sao Paulo où il s’est éteint entouré de sa famille n’a pas été très importante, tout comme au stade Vila Belmiro dans les jours qui ont suivi l’annonce de son décès.
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