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Immobilier : la hausse des taux d’intérêt « risque » de générer « une vraie crise du logement », selon la Fnaim

Le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’effondre à cause notamment de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt. S’ils ne peuvent plus accéder à la propriété, « ils vont encombrer le parc locatif », explique le président de Fnaim. Or, « l’offre locative est insuffisante ».

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Radio France

Publié le 04/01/2023 16:20

Temps de lecture : 1 min.

Les taux d’intérêt des prêts immobiliers ont connu des augmentations « en juillet 2022, octobre 2022 et décembre 2022 », a rappelé mercredi 4 janvier sur franceinfo Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), alors qu’après des années de hausse, les prix des logements ont commencé à reculer en 2022.

« On va finir à la fin de l’année 2023 à un taux d’intérêt de 3%, voire 3,5%. »

Loïc Cantin

franceinfo

Loïc Cantin espère que ce soit « le plafond de ce taux d’intérêt parce que c’est un réducteur de pouvoir d’achat ». La conséquence est que « moins de ménages peuvent se financer, et particulièrement les primo-accédants qui vont être impactés par ce dispositif, augmentation des taux d’intérêt et réduction de financement ».

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Loïc Cantin souligne que « la demande des Français pour le logement est extrêmement forte. Que l’on soit locataire ou propriétaire, il faut se loger ». Il assure qu’il n’y a « pas de bien qui soit boudé aujourd’hui. Les biens immobiliers ont changé de main et doivent pouvoir continuer à l’être ». Mais le patron de la Fnaim alerte sur « une vraie crise du logement » qui « risque » d’arriver. « Si nombre de ménages ne peuvent pas accéder à la propriété demain, et particulièrement les primo-accédants, ils sont obligés de rester locataires. S’ils restent locataires, ils vont encombrer le parc locatif », face à une « offre locative qui est insuffisante ». « On risque d’avoir une vraie crise du logement », martèle Loïc Cantin. « Et là, il y a un vrai souci. C’est notre cri d’alarme. »


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