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Rugby : Sébastien Chabal, soupçonné d’un trafic de billets pour la Coupe du monde, dément toute irrégularité

L’ancien troisième ligne a pu acheter une centaine de billets, contournant ainsi les règles de vente limitant à huit le nombre de places par personne salariée du comité d’organisation.

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France Télévisions

Publié le 07/01/2023 13:03 Mis à jour le 07/01/2023 13:55

Temps de lecture : 1 min.

« Non, je n’entends pas faire de bénéfices sur ces places ». Soupçonné de trafic de billets après avoir acquis une centaine de places pour la prochaine Coupe du monde de rugby en France, l’ancien international français Sébastien Chabal a démenti samedi 7 janvier toute irrégularité.

Selon une information du Parisien, l’ancien troisième ligne (45 ans, 62 sélections entre 2000 et 2011), ambassadeur de la compétition, a pu acheter une centaine de billets, contournant ainsi les règles de vente limitant à huit le nombre de places par personne salariée du comité d’organisation.

« Oui, j’ai bénéficié d’un accès privilégié pour acheter plus de billets que ce qu’il est possible de faire par une seule personne, en raison de mon statut d’ambassadeur de France-2023 », a réagi Sébastien Chabal dans un communiqué transmis à l’AFP. « Je n’ai pas eu de gratuité ou de tarifs préférentiels. Et non, je n’entends pas faire de bénéfices sur ces places », a ajouté l’ex-joueur de Lyon ou de Bourgoin-Jallieu, récusant tout trafic de billets. « Il est évident que ces places ne sauraient être revendues par ceux qui en bénéficieront. Il est tout aussi inenvisageable qu’elles puissent servir à des opérations commerciales. »

Ces achats ont été découverts lors de perquisitions menées en novembre, notamment au siège du groupement d’intérêt public (GIP) France-2023, chargé d’organiser la Coupe du monde de rugby. Ces perquisitions s’étaient tenues dans le cadre de l’enquête ouverte en octobre par le parquet national financier (PNF) visant des faits de favoritisme, trafic d’influence et corruption, et confiée aux gendarmes de la section de recherches de Paris.

Cette enquête avait été ouverte à la suite d’un signalement conjoint de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’éducation visant « les marchés passés », « la billetterie » et « les véhicules mis à disposition » de l’ex-directeur général du GIP, Claude Atcher.


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