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INFO FRANCEINFO. La chanteuse Hoshi victime de cyberharcèlement homophobe : plusieurs suspects mineurs identifiés en plus de la personne renvoyée en procès

La chanteuse de 26 ans a dénoncé jeudi « des milliers » de messages haineux reçus sur les réseaux sociaux.

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Radio France

Publié le 13/01/2023 17:18 Mis à jour le 13/01/2023 17:21

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La chanteuse Hoshi a dénoncé, jeudi 12 janvier, sur ses réseaux sociaux l’inaction de la justice française face à la campagne de cyberharcèlement homophobe qu’elle subit, franceinfo apprend vendredi auprès du parquet du Paris qu’une personne est effectivement renvoyée devant le tribunal correctionnel en juin 2023 pour « harcèlement moral en raison de l’orientation sexuelle ». Insuffisant pour la chanteuse de 26 ans qui dénonce « des milliers » de messages haineux. Le parquet de Paris précise à franceinfo que d’autres suspects ont été identifiés.

« En France, on peut menacer les gens, tenir des propos homophobes et sortir librement dans la rue parce que la justice ne fait rien », écrivait Hoshi jeudi soir sur ses comptes Instagram et Twitter. La chanteuse venait d’apprendre qu’« une seule personne serait convoquée à un procès » alors qu’elle dénonce des milliers de messages qui lui font vivre « un enfer psychologique et physique depuis trois ans ». « La justice manque sûrement de moyens mais j’ai l’impression que l’État la laisse mourir. Sauvez-nous tant qu’il est encore temps, n’attendez pas que ça finisse mal avant de vous intéresser aux dossiers », déclare la chanteuse.

Selon le parquet, l’enquête a tout de même permis d’identifier d’autres suspects mineurs. Le parquet de Paris explique à franceinfo que du fait de leur minorité, leur situation est en fait traitée par les parquets locaux de leurs lieux de résidence. Il pourra donc à l’avenir y avoir d’autres procès pour les cyberharceleurs de Hoshi.

Selon les informations de franceinfo, le travail du pôle « haine en ligne » du parquet de Paris consiste d’abord à repérer les messages les plus graves tels que les menaces de mort ou les propos homophobes. Comme à chaque fois dans ce genre d’affaires, il est ensuite compliqué d’en identifier les auteurs du fait de l’anonymat en ligne.


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