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Le Parc des princes « n’est pas à vendre », insiste Anne Hidalgo

Dans un entretien accordé au « Parisien », la maire de Paris revient sur la vente du stade du PSG aux propriétaires qataris du club.

Source AFP

Le Parc des princes est un << patrimoine exceptionnel des Parisiens >>, a defendu Hidalgo, qui refuse de vendre le stade au PSG.
Le Parc des princes est un « patrimoine exceptionnel des Parisiens », a défendu Hidalgo, qui refuse de vendre le stade au PSG. © FRANCK FIFE / AFP

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Le Parc des princes « n’est pas à vendre » et « ne sera pas vendu » au Paris Saint-Germain qui ambitionnait de le racheter à la Mairie de Paris, tranche la maire Anne Hidalgo dans un entretien aux lecteurs du Parisien diffusé samedi. Les propriétaires qataris du PSG ont menacé de quitter l’enceinte historique du club si elle ne leur était pas cédée, condition, selon eux, pour réaliser des travaux de modernisation et d’agrandissement à hauteur de 500 millions d’euros.

« C’est une position ferme et définitive. Il s’agit d’un patrimoine exceptionnel des Parisiens », ajoute l’élue socialiste, alors que son équipe disait jusqu’ici être ouverte au dialogue, même si la vente n’était pas son « option prioritaire ». L’ex-candidate du PS à la présidentielle n’a pas évoqué l’hypothèse d’un départ du club. « Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d’augmentation de la capacité, de modernisation du Parc », même si « une partie du stade se trouve sur le périph, donc on ne peut pas creuser », dit-elle.À LIRE AUSSI Coupe du monde 2022 – Sonny Anderson : « Neymar est en mission au Qatar » Inauguré d’abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l’ancien vélodrome, dont la capacité d’accueil est aujourd’hui fixée à 48 000 places, accueille le club parisien depuis 1974. Le bail emphytéotique actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans. Fin novembre, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait déterré la hache de guerre à ce sujet. « Ils font pression pour que nous partions », avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité, rappelant avoir « investi 80 millions d’euros », avant l’Euro 2016 dans un stade qui « n’est pas à [eux] ».

Une offre à 40 millions d’euros

Le club a bien formulé une offre de rachat, mais « très basse, très loin de l’estimation que nous avions », avait alors affirmé l’adjoint aux sports Pierre Rabadan. Selon une source proche du club parisien, l’évaluation effectuée par les services de l’urbanisme de la ville était « dix fois supérieure » à ce qu’ils avaient.

Selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire, cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d’euros. « C’est moins cher que Paredes », le milieu de terrain argentin « acheté 50 millions d’euros », avait-il raillé, s’attirant les foudres de Nasser Al-Khelaïfi.


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