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Mort de Gina Lollobrigida : cinq films majeurs de l’actrice italienne, star d’Hollywood

Gina Lollobrigida, star de légende des années 1950 en Italie, en France et à Hollywood, rivale de Sophia Loren, est morte à l’âge de 95 ans, a annoncé le ministre italien de la Culture Gennaro Sangiuliano lundi 16 janvier. Retour sur cinq films incontournables de la diva transalpine.

L’actrice italienne Gina Lollobrigida, véritable sex-symbol, a marqué le cinéma français et hollywoodien des années 1950 et 1960. Retrouvez cinq parmi ses films de référence, de Pain, amour et fantaisie de Comencini au péplum hollywoodien Salomon et la reine de Saba de King Vidor, en passant par le français Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy. 

« Fanfan la Tulipe » de Christian-Jaque (1952) 

Dans ce film culte de Christian-Jaque, Gina Lollobrigida incarne pour l’un de ses premiers grands rôles Adeline, une fausse diseuse de bonne aventure tombée sous le charme de Fanfan (Gérard Philipe). C’est le premier film en langue française pour la comédienne italienne. Il marque aussi sa première collaboration avec Gérard Philipe, qu’elle retrouve quelques mois plus tard dans Les Belles de nuit de René Clair. 

« Pain, Amour et Fantaisie » de Luigi Comencini (1953)

Pain, Amour et Fantaisie de Luigi Comencini se situe dans un village italien d’après-guerre. Un chef de gendarmerie courtise deux jeunes femmes. L’une d’elles, « La Bersagliera », est éprise de son subordonné, un jeune carabinier. Film de référence dans la comédie à l’italienne des années 1950, Pain, Amour et Fantaisie est un bon exemple du néoréalisme rose, à l’atmosphère légère. Grâce à ce long-métrage, Gina Lollobrigida gagne ses galons de star dans son pays natal et reçoit même le Ruban d’Argent de la Meilleure Actrice pour son interprétation.

« Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy (1956)

Trois ans plus tard, la comédienne est de nouveau dans la lumière, mais cette fois-ci pour jouer la bohémienne Esmeralda, dans Notre-Dame de Paris, de Jean Delannoy, adaptation du roman de Victor Hugo. Elle donne la réplique à la star mondiale Anthony Quinn dans les traits de Quasimodo. Autre victoire pour Gina Lollobrigida, elle reçoit alors le prix allemand Bambi de la meilleure actrice étrangère pour sa prestation. 

« La loi » de Jules Dassin (1959)

Une pépite moins connue que les précédentes, signée du réalisateur américain Jules Dassin. Dans un village d’Italie du Sud, la loi est un jeu traditionnel permettant au vainqueur de dicter ses règles durant toute une partie. L’une des servantes de Don César, Mariette, est une jeune femme convoitée par tous les hommes du village. Un jour, débarque Enrico, un jeune agronome. Elle est alors séduite et veut le séduire. Gina Lollobrigida campe une entreprenante Mariette qui, désireuse d’argent, va commettre un vol aux imprévisibles conséquences… 

« Salomon et la reine de Saba » de King Vidor (1959)

Le péplum d’Hollywood ! Gina Lollobrigida joue la reine de Saba en 1959 du célèbre film de King Vidor dans un genre incontournable à l’époque. A la mort du roi David, Salomon est désigné comme successeur, malgré les intrigues de son père Adonias. C’est alors que la troublante reine de Saba décide de séduire le nouveau monarque… 


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