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La CGT et Solidaires mobilisent peu

C’était une manifestation regroupant différentes catégories de salariés et fonctionnaires mais ces derniers n’étaient adhérents que de deux centrales syndicales. La CGT et Solidaires ont en effet réuni ce jeudi 15.300 personnes à Paris contre la politique du gouvernement, selon le comptage indépendant réalisé par le cabinet Occurrence pour différents médias, dont « Les Echos ».

Des violences ont une nouvelle fois émaillé le rassemblement dans la capitale. Le cortège de Marseille, auquel le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a participé, comptait, lui, 5.700 personnes. « On est en train d’entrer dans le coeur du bras de fer. Tout se joue là. Il faut maintenant être discipliné et bien regroupé parce que l’assaut est sévère et multiforme », a déclaré le député des Bouches-du-Rhône. Plus de 130 mobilisations étaient organisées dans toute la France.

Huitième journée de grève

Si des cheminots, des personnels hospitaliers, des retraités, des étudiants et des facteurs ont défilé ensemble, « la convergence des luttes », tant espérée par la CGT et Solidaires pour faire barrage à la politique d’Emmanuel Macron ne semble pas faire recette. Une quinzaine d’universités sont bien toujours occupées par des étudiants, ce jeudi était la huitième journée de grève des employés de la SNCF depuis début avril contre la réforme ferroviaire. Et la fédération Mines-énergies de la CGT a promis des coupures d’électricité ciblées.

Mais ni la CFDT ni FO n’ont pas répondu favorablement à l’appel de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, de défiler ensemble le 1er mai. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé que la convergence des luttes « est plus une démarche politique » que syndicale et refuse de suivre cette stratégie. 


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