EconomieMonde

Le buzz des Etats-Unis : le dîner que personne ne voulait rater

C’est la question que tout le monde se posait, ces jours-ci dans la  délégation française accompagnant Emmanuel Macron à Washington. Un  nouvel accord sur le nucléaire iranien ? L’annonce d’une exemption de l’Union européenne pour les tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium ? Non, plus prosaïquement, chacun essayait de savoir qui serait au dîner d’Etat, organisé ce mardi soir. Les heureux élus ne souhaitaient pas en parler, la majorité ne se faisait pas d’illusions, les places étant peu nombreuses.

Au final, seuls deux chefs d’entreprise français, Bernard Arnault (LVMH, propriétaire du Groupe Les Echos) et  Thierry Breton (Atos) y ont eu accès, le premier étant même installé à la table des présidents, à la gauche de Melania Trump. Les conseillers d’Emmanuel Macron, les ministres Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire, Florence Parly, Nicole Belloubet et Jean-Michel Blanquer, la directrice du FMI Christine Lagarde, l’écrivain Philippe Besson, le chef trois étoiles Guy Savoy, le couturier Hervé Pierre ou encore l’astronaute Thomas Pesquet complétaient la liste resserrée des 27 invités français.

Tim Cook, Rupert Murdoch…

Côté américain, on notait la présence du patron d’Apple Tim Cook, de celle d’IBM Virginia Rometty, du magnat des médias Rupert Murdoch, accompagné de son épouse Jerry Hall, du diplomate Henry Kissinger, de la fille et du gendre de Donald Trump, Ivanka et Jared Kushner (assis à côté de Christine Lagarde) et de plusieurs membres du gouvernement. Un événement largement couvert par les médias américains – plus que la plupart des discours et des rencontres entre les deux présidents -, qui ont notamment relayé les préparatifs, le menu et les tenues de soirée.

VIDEO. ‘Visite d’Etat’ : Trump déroule le tapis rouge pour Macron

Avant le dîner, les deux présidents ont porté le traditionnel toast, Donald Trump remerciant son épouse Melania d’avoir travaillé à l’organisation de ce premier dîner d’Etat sous sa mandature, Emmanuel Macron faisant une légère référence aux  désaccords qui subsistent entre les deux camps, après deux jours de visite d’Etat et  d’amabilités . « Nous savons l’un et l’autre que nous ne changeons pas facilement d’avis, mais nous avons la volonté de travailler ensemble et la capacité de nous écouter l’un et l’autre », a-t-il souligné.

Accueil de rock star à l’ambassade

Un peu plus tôt dans l’après-midi, Emmanuel Macron était parti à la rencontre de la communauté française de Washington, réunie à l’ambassade. Un public acquis à sa cause, comme en septembre dernier lors de sa  visite à New York , et qui l’a chaleureusement accueilli, malgré près de trois heures d’attente…

Dans son discours, le président français avait une nouvelle fois insisté sur la nécessité de défendre le multilatéralisme et les « valeurs d’universalité que porte la France. » Il avait aussi remis la légion d’honneur à trois vétérans américains de la Seconde Guerre mondiale, qui avaient débarqué sur les côtes normandes en juin 1944.


Continuer à lire sur le site d’origine