EconomiePME - Régions

Flash Therapeutics veut réparer les gènes sans les modifier

C’est le dernier-né en thérapie génique. Vectalys, fondé en 2005 à Toulouse, l’un des premiers fabricants de vecteurs lentiviraux pour les laboratoires pharmaceutiques, et FlashCell , sa filiale créée en 2016 pour développer une technologie d’administration de l’ARN dans les cellules sans modification génétique, fusionnent pour créer Flash Therapeutics. La nouvelle société vient de lever 3,3 millions d’euros auprès de ses actionnaires historiques, Auriga Partners et Galia Gestion, associés à Alain Sainsot et Jean-Pierre Arnaud, anciens dirigeants d’Amatsigroup vendu l’an dernier à Eurofins Scientific. Pour produire les lots cliniques de ses nouveaux vecteurs LentiFlash, Flash Therapeutics a signé un accord de partenariat de trois ans avec le groupe hospitalier Saint-Louis – Lariboisière – Fernand-Widal, à Paris. L’entreprise installera à l’hôpital Saint-Louis une plate-forme de production de vecteurs lentiviraux répondant aux bonnes pratiques de fabrication.

Une nouvelle génération

« Nous lancerons nos propres programmes de thérapie contre les maladies du sang et du foie incurables, hors cancers », précise sa présidente, Pascale Bouillé. L’expertise de Flash Therapeutics repose sur une innovation majeure de Vectalys. En 2015, la société a mis au point une nouvelle génération de vecteurs lentiviraux, qui administrent l’ARN sans intégration dans l’ADN des cellules cibles, donc sans modification génétique, ce qui limite les risques d’effets secondaires.

La nouvelle entreprise mènera aussi des recherches en partenariat avec des laboratoires pharmaceutiques, en leur proposant des licences de sa technologie LentiFlash, qui consiste à réparer des gènes sans modification génétique. L’unité de l’hôpital Saint-Louis sera opérationnelle en 2019, puis Flash Therapeutics construira une plate-forme de production de plus grande capacité sur son site toulousain, d’ici à 2022.

Date de création : 2018

Présidente : Pascale Bouillé

Montant : 3,3 millions d’euros

Effectif : 23 personnes

Secteur : thérapie génique


Continuer à lire sur le site d’origine