Clamart veut changer son entrée de ville

Transformer une friche industrielle de cinq hectares en un coquet quartier à l’entrée de la ville de Clamart. Voilà l’ambition de la ville de Clamart. « C’est une étape importante dans le renouveau de la ville et dans le changement de son image, qui avait déjà évolué avec l’arrivée du tramway », assure le maire (LR), Jean-Didier Berger.
Proche du tramway T6, le nouveau quartier sera constitué de 1.000 logements (dont 25 % de logements sociaux et 75 % en accession à la propriété), un groupe scolaire (maternelle et élémentaire), des commerces, des restaurants, un hôtel 3 étoiles, des résidences étudiantes et seniors…
« Avec un taux supérieur à 30 % de logements sociaux, nous sommes au-dessus des quotas imposés par l’Etat, malgré tout je continue à en construire avec une exigence de mixité, même dans l’urbanisme », précise l’édile. Surnommé « Grand Canal », le futur quartier sera marqué par une architecture classique et Art Déco identique pour chaque bâtiment sans distinction entre les différents types de statuts.
Place de l’eau
« La volonté du maire était de donner une place importante à l’eau dans la conception du quartier. Il y aura ainsi un bassin de 500 mètres carrés avec des poissons ainsi qu’un long canal qui traversera l’ensemble du projet équipé d’un système de récupération des eaux de pluie », décrit Vincent Ferry, directeur de programme chez Eiffage Aménagement, qui précise que des plantes d’intérêt patrimonial, découvertes lors des diagnostics faune et flore, seront replantées. La diversité végétale a été favorisée avec la plantation de 22.000 plantes dont 150 arbres et 500 arbustes.
L’ensemble des bâtiments seront chauffés grâce à des chaudières biomasses situées en pied d’immeuble, secondées par deux chaufferies au gaz en cas de grand froid. L’approvisionnement des équipements biomasses sera issu de filières locales et les cendres générées pourront être recyclées pour servir d’engrais dans les exploitations agricoles de la région.
L’opération d’aménagement représente 80 millions d’euros d’investissement. C’est en 2015 que Eiffage Aménagement concrétise ce projet de requalification urbaine dans le cadre d’une maîtrise foncière suivie d’une procédure de permis d’aménager. « Etant donné qu’il s’agit d’un contrat d’intérêt national signé avec la ville, les procédures pour obtenir les différents permis ont été accélérées », souligne Eiffage Aménagement. Toutefois, la livraison n’est pas attendue avant 2023.
En moyenne vendus à 5.300 euros le mètre carré, les appartements sont proposés en priorité aux habitants de la ville.
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