Erhard le pâtissier Alsacien qui s’est lancé dans les Mochis Japonais
La traditionnelle pâtisserie japonaise à base de pâte de riz associée à un coeur de crème glacée au sud-ouest de l’Alsace. Depuis janvier, le pâtissier-glacier Erhard a intégré à son catalogue le « mochi glacé », fruit d’un partenariat industriel conclu fin 2016 avec la société japonaise Morinaga Gyunyu Haikyu. A l’origine de ce projet de diversification : la rencontre entre les PDG Koichi Iwata et Denis Erhard. « Koichi Iwata est fabricant de pâtisseries au Japon, il était à la recherche d’un savoir-faire tel que le nôtre pour développer le mochi glacé », retrace Justine Erhard, responsable développement de la marque et fille du PDG.
Pâte de riz
Compte tenu de l’aspect novateur du produit et de l’appétence des consommateurs et acheteurs pour les produits exotiques, l’industriel s’est lancé dans l’aventure, investissant 700.000 euros dans l’atelier de production. Afin de combiner le savoir-faire d’Erhard avec le savoir-faire traditionnel japonais importé sur le site de Masevaux, dans le Haut-Rhin, plusieurs phases de test ont été conduites courant 2017.
La principale difficulté : obtenir une pâte de riz à la meilleure texture en bouche possible, ni trop épaisse ni trop fine pour qu’elle ne soit pas éclatée par la glace. Avec une production mensuelle de 700.000 unités, le mochi glacé d’Erhard se décline en dix parfums allant de sésame noir, thé matcha ou fleur de cerisier aux plus classiques fraise, vanille ou caramel beurre salé.
Le dessert est commercialisé en marque propre ainsi qu’en RHD, GMS ou à l’export en assortiments, en vrac ou en packs individuels. « Nous sommes capables de répondre à tous types de marchés et de conditionnements », assure Justine Erhard. Fort de ses quelque 210 parfums en catalogue, le pâtissier-glacier n’exclut pas d’élargir la variété de ses pâtisseries japonaises si la demande devait émerger.
Fondée en 1961 à Masevaux à partir d’une activité d’artisan glacier, Erhard s’est développé vers les entremets et la pâtisserie, puis les beignets et brioches surgelés. L’industriel, présent dans tous les circuits de distribution, emploie 402 personnes sur ses quatre sites répartis entre Alsace et Franche-Comté et réalise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros.
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