Economie

La mission impossible de la Banque du Japon

Quand Haruhiko Kuroda prend les rênes de la Banque du Japon (BoJ) au printemps 2013, Sayuri Shirai, membre du comité monétaire, savoure le vent de renouveau qui souffle sur une institution endormie.
Plus de cinq ans ont passé, Mme Shirai a désormais quitté le navire mais elle continue à suivre attentivement les méandres d’une politique devenue illisible à ses yeux: la BoJ, qui a de nouveau reconduit son arsenal mercredi, n’a toujours pas réussi son pari de revigorer l’inflation. Et pourtant.