Economie

Travail au noir, exploitation… Le « Made in Italy » écorné en pleine Fashion Week

L’habituelle ambiance festive et glamour de la Fashion Week milanaise a été ternie vendredi par une enquête du New York Times sur des couturières sous-payées dans les Pouilles (sud) fabriquant des vêtements pour de grandes enseignes italiennes.
L’enquête du quotidien américain démarre dans la petite ville de Santeramo in Colle, dans la province de Bari, où le journal a rencontré une femme (dont l’identité n’est pas révélée) qui dit coudre pour 10 euros par jour des vêtements de la marque de prêt-à-porter MaxMara, laquelle commercialise ensuite ces pièces entre 800 et 2.000 euros l’unité.
La femme confie avoir atteint un maximum de 24 euros dans une journée pour confectionner un manteau, le tout au noir, donc sans assurance ni couverture sociale.