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Retard à l’allumage pour l’autopartage parisien de ADA-Renault

Lever de rideau plus long que prévu pour Moov’in.Paris, le nouveau service d’autopartage parisien proposé par le loueur de voitures ADA et Renault. Alors que les deux partenaires projetaient initialement de lancer les opérations dans la capitale «en septembre», puis à compter du 27 septembre, c’est désormais le 10 octobre que ce service devrait normalement être disponible dans la capitale.

Autre nouveauté de dernière heure, ADA (Groupe Rousselet) et Renault ont décidé d’abandonner la phase test cantonnée à deux arrondissements de l’Est parisien, les 11e et 12e, plus Clichy (Hauts-de-Seine) où se trouve le siège social d’ADA, préférant finalement se lancer à l’assaut de toute la capitale plus Clichy. Avec la même flotte initiale, soit 100 berlines électriques Renault Zoé et 20 quadricycles électriques Twizy.

Moins de visibilité

Moov’in.Paris prend donc le risque de perdre en visibilité, du moins à ses débuts. Par la suite, la flotte devrait s’étoffer à 500 autos électriques d’ici à la fin de l’année. Ce qui restera très en-deçà néanmoins des 4.000 voitures en libre-service déployées par feu Autolib’ jusqu’au 31 juillet dernier. 

Malgré des essais sur le terrain effectués courant août par des «cobayes» (des personnels d’ADA et des clients anonymes), le lancement prévu uniquement dans deux arrondissements, très bien couverts par ailleurs en transports en commun,  laissait perplexe plusieurs experts de l’auto-partage. Dans la version dite « en boucle », le conducteur peut laisser sa voiture où il veut, sans payer le stationnement ni la recharge en électricité. Comment faire pour que les voitures ne soient pas éparpillées dans toute la ville, compliquant la tâche des personnels chargés de les recharger et les nettoyer dans quelques « bases arrières »? 

Pénalité au-delà du périphérique

ADA, qui sera l’opérateur du nouveau service, pensait il y a peu contourner l’obstacle, en gratifiant de minutes gratuites les clients qui rapporteraient leur voiture dans les 11e et 12e. Finalement, cette clause n’est plus de mise. En revanche, les clients peu scrupuleux s’aventurant à déposer leur Zoé de l’autre côté du périphérique (sauf Clichy) devraient voir tomber sur leur facture « un forfait » de 250 euros pour la petite couronne, et même de 500 euros au-delà, expliquait récemment la direction d’ADA.

Contrairement à Autolib’, Moov’in Paris fonctionnera sans abonnement. Le client devra d’abord créer un compte en joignant des photos de sa pièce d’identité et du permis de conduire. Après réservation, il ne disposera que d’un quart d’heure pour accéder au véhicule et s’y connecter via bluetooth. Il pourra louer son auto urbaine entre dix minutes et quatre heures maximum. 


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