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MyCosmetik, bio, en ligne et chez Monoprix

Les cosmétiques faits maison intéressent aussi les garçons… A la tête du site MyCosmetik, installé à Neuville-sur-Saône (Rhône), Alexandre Turpin s’est associé à Jérôme Boy pour fonder une boutique en ligne en 2011, en misant sur le bio et le « do it yourself ». « Deux tendances qui étaient alors montantes dans tous les domaines », explique cet ancien ingénieur qui a abandonné sans regret une carrière dans le marketing.

L’entreprise emploie une douzaine de personnes et s’est spécialisée dans la vente d’ingrédients bio haut de gamme. Elle parie sur des formules réduites à l’essentiel, avec parmi ses recettes phares des déodorants, des dentifrices, etc. Pour autant, elle n’a pas échappé, comme une partie de ses concurrents, à une injonction de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur la conformité de ses produits, lors de la dernière campagne d’inspection, fin 2017, ce qui explique sans doute qu’elle ait mis l’accent, cette année, sur le suivi réglementaire. « Il faut investir dans des tests et du personnel, ce n’est pas un marché simple, il ne s’agit pas de se contenter d’acheter pour revendre », ajoute le cofondateur de MyCosmetik.

Guide de 250 pages

Pour mieux accompagner ses clients, MyCosmetik vient de sortir un guide de 250 pages qui récapitule les bonnes pratiques et les meilleures recettes. L’entreprise répartit son activité entre particuliers et professionnels, qui font de la revente ou de la confection de cosmétiques, et espère boucler l’année autour de trois millions de chiffre d’affaires.

Mais elle s’oriente aussi, et de plus en plus, vers la distribution physique de ses produits. Depuis l’an dernier, Monoprix commercialise des huiles végétales, de la vitamine E, des huiles essentielles et des hydrolats estampillés MyCosmetik. Et des discussions sont sur le point d’aboutir avec deux autres détaillants, pour accélérer la diffusion en boutique. Un choix guidé par l’évolution récente du marché, ajoute Alexandre Turpin, qui juge Internet « bien plus concurrentiel qu’il y a cinq ou six ans ».


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