Economie

Le nouveau numéro un de FO marque ses distances avec les « gilets jaunes »

Yves Veyrier, le nouveau numéro un de Force ouvrière, a marqué jeudi ses distances avec les « gilets jaunes », expliquant ce mouvement par « un vide politique », critiquant au passage l’action du gouvernement, tout en jugeant leur « colère légitime ».
« Il y a un vide politique, c’est clair », a-t-il dit, juste après avoir été élu secrétaire général de FO, syndicat qui ne sera selon lui jamais « un mouvement informe, qu’il soit +gilet jaunes+, les +bonnets rouges+ » ou un parti comme la France insoumise (LFI).
Le terrain de FO se situe « sur la revendication salariale », a insisté le nouveau numéro un, rappelant que pendant longtemps son syndicat a été considéré comme celui de la « feuille de paye ».