Economie

L’État actionnaire de Renault, de la nationalisation au désengagement progressif

L’État français est le premier actionnaire de Renault (15% du capital), un poids qui justifie l’attention portée à l’arrestation de Carlos Ghosn, même si la part de l’État n’a cessé de baisser depuis la privatisation de l’entreprise dans les années 90.
Voici les grandes étapes de la participation de l’État dans le groupe au losange:
– 1990-1996: la fin de 40 ans de capitalisme d’État –
En 1945, la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR) devient la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR), propriété de l’État à 100 %, après l’arrestation de son fondateur Louis Renault, accusé d’avoir travaillé pour l’armée allemande.
En 1990, le symbole du capitalisme d’État, baromètre social du pays, devient une société anonyme à capitaux d’État mais la privatisation ne sera effective qu’à partir de 1996.