Economie

Selon les polluants atmosphériques, les effets immédiats sur les admissions aux urgences et sur la mortalité diffèrent

Mesurer l’effet sur la santé des différents polluants atmosphériques et séparer leurs effets respectifs est difficile. Pollution de l’air et indicateurs sanitaires peuvent être corrélés pour de nombreuses raisons liées aux activités humaines, et différents polluants sont usuellement présents simultanément dans l’air. Utiliser les conditions météorologiques d’altitude pour prédire la concentration d’un polluant spécifiquement permet d’isoler son effet. En effet, elles influencent de façon distincte les polluants atmosphériques sans affecter directement la santé de la population.Les polluants atmosphériques ont des effets sur les admissions aux urgences et sur la mortalité le jour même. Ces effets sont distincts selon les polluants. Une hausse de l’ozone ou du dioxyde de soufre induit une hausse des admissions aux urgences pour motif respiratoire, en particulier chez les plus jeunes et les personnes âgées. Une augmentation du monoxyde de carbone entraîne, quant à elle, une hausse des admissions aux urgences pour motif cardiovasculaire, en particulier chez les plus âgés. Enfin, une hausse des particules fines ou du dioxyde de soufre provoque une hausse de la mortalité, liée respectivement à une cause cardiovasculaire ou respiratoire.